le parti CNDD compte se retirer de la course électorale si le climat politique n’est pas apaisé

le parti CNDD compte se retirer de la course électorale si le climat politique n’est pas apaisé

Le parti CNDD l’a annoncé dans une conférence de presse de ce lundi. Le porte- parole du parti de l’opposition Conseil National pour la Défense de la Démocratie (CNDD) dit que son parti est victime de plusieurs cas d’intolérance politique à travers le pays.

Gaspard Kobako affirme d’abord que le parti CNDD compte participer aux élections de 2020, «tout en espérant que l’environnement politique, sécuritaire et juridique sera progressivement apaisé pour la tenue des élections libres et honnêtes». Toutefois, le parti CNDD «se réserve le droit à tout moment de se retirer d’un processus électoral biaisé si le climat politique ne s’améliore pas», a déclaré Gaspard Kobako.

M.Kobako cite les cas où il indique que les membres du CNDD ont été victime des actes d’intolérance politique. «Dans les communes de Bururi (province de Bururi, Sud du pays) et Bukemba (province de Rutana, Sud Est du pays), les administrateurs nous ont refusé de tenir des réunions alors qu’on l’avait annoncé conformément à la loi en vigueur. À Rumonge, notre représentant nous a annoncé que les jeunes affiliés au parti présidentiel, Imbonerakure profèrent des menaces en déclarant qu’ils ne veulent pas d’autres partis à part le leur».

Le parti CNDD demande aussi que la Commission Électorale soit plus inclusive pour qu’elle puisse organiser des élections crédibles. «Vous savez que la CENI actuelle a été contestée depuis sa mise en place. Le CNDD et d’autres partis politiques n’ont pas été associés. Si dans ses démembrements comme les commissions provinciales (CEPI) ou communales (CECI) nous sommes exclus, nous serons en droit de dire qu’ils ne veulent pas de nous, et renoncer à ce processus électoral», a annoncé le porte-parole du CNDD.

Quant au retour de Léonard Nyangoma, leader historique du CNDD qui n’est pas su pays depuis 2011, M.Kobako dit qu’il n’est pas sous mandat comme certains politiciens. «Il a fui la persécution depuis 2011 comme certains d’autres, et s’il décide de regagner le pays, son retour vous sera annoncé. Mais certaines conditions pour le retour d’un exilé doivent être rempliés», a-t-il insisté.

Previous Butaganzwa (RUYIGI) : 13 membres du CNL relâchés
Next L’APRODH met en garde contre une probable candidature du président Nkurunziza