Rumonge: Surpopulation inquiétante au cachot de la police

Le cachot du commissariat de police au chef-lieu de la province de Rumonge (sud-ouest du pays)  héberge une cinquantaine de détenus.  Il a été construit pour accueillir une vingtaine seulement. (SOS Médias Burundi)

Jusqu’à ce samedi 21 Septembre 2019, 53 détenus se trouvaient dans le cachot du commissariat de police à Rumonge.  Leurs proches dénoncent des conditions de détention très mauvaises.

Deux jours plutôt,  ils étaient 71 à loger dans ce cachot. Dix-huit ont été transférés jeudi dernier à la prison de Murembwe se trouvant dans la province.

Une source proche de la police et des familles des prévenus dénoncent des conditions de détention inhumaines. L’endroit est très étroit que les détenus ne trouvent pas assez d’espace pour dormir.

La raison principale de ce surpeuplement est le fait que ce cachot est le seul lieu de transit de toutes les personnes qui sont arrêtées dans les cinq communes que compte la province de Rumonge.

De plus, le parquet de la République à Rumonge serait lent pour finaliser leurs dossiers pour qu’elles soient présentées devant les juges pour confirmer leur détention préventive ou pas.

Certains officiers de la police judiciaire jettent le tort au parquet de la République. Ils estiment que les responsables du parquet ne leur facilitent pas la tâche.

Ils déplorent l’ingérence de quelques juges qui s’invitent dans l’instruction des dossiers avant d’être clôturés par des OPJ, ce qui complique l’avancement des dossiers.