Nakivale-Ouganda : manque criant d’eau potable au camp de réfugiés burundais.

Des réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda craignent la recrudescence du choléra et d’autres maladies des mains sales suite au manque d’eau potable. (SOS Médias Burundi)

Des réfugiés témoignent qu’ils peuvent passer une semaine sans eau dans les robinets publics.
“Le système de distribution de l’eau aux réfugiés du camp de Nakivale a été suspendu il y a quelques jours,” indiquent-ils.

La semaine dernière, dans une réunion organisée par des responsables du camp, des refugies ont été priés de se débrouiller pour acheter de l’eau à l’extérieur du camp.

“Aux alentours du camp, comme à Kityaza par exemple, un bidon de 20 litres s’achète à 1000 shilling ougandais, environ un demi dollar. La plupart des familles ne sont pas capable de s’en procurer,” indiquent ces Burundais.

Ils craignent d’attraper des maladies des mains sales.
“Nous sommes obligés d’aller puiser de l’eau dans le lac ou dans des trous qui récupèrent des eaux venant des montagnes en cas de pluie. Nous craignons une nouvelle recrudescence de choléra, comme ce fut le cas au début de cette année dans la zone de Nyarugugu,” font-ils savoir.

Ces Burundais demandent une aide d’urgence aux ONGS partenaires du HCR-Uganda qui s’occupent de la distribution de l’eau.