Des bars fermés, des amendes perçues
Depuis le 22 novembre, le maire de la ville de Bujumbura a déjà fermé dix bars. Les services municipaux ont également collecté trois millions de francs burundais d’amendes. C’est après la mise en place d’une série de mesures dont la fermeture des débits de boissons à 21h et l’interdiction du commerce ambulant. (SOS Médias Burundi)
Le maire de la ville de Bujumbura a annoncé les sanctions prises contre certains bars de la capitale économique Bujumbura dans une conférence de presse de ce lundi. Selon Freddy Mbonimpa, la plupart des propriétaires des bars ont suivi les mesures prises sauf quelques «récalcitrants ».
L’autorité municipale a classé les bars en catégories suivant les horaires de fermeture. «Les restaurants bars qui servent le déjeuner tout en offrant le service de bar le soir devront ouvrir jusqu’à 22h. Les bistrots qui n’offrent que les services de vente de boissons ferment à 21h. Les boites de nuit fonctionnent comme d’habitude ».
À part les bars qui ont été fermés, il y en a d’autres qui ont été imposés des amendes.
M.Mbonimpa a rappelé que ces mesures sont permanentes. «S’il y a à relâcher, on va d’abord évaluer l’impact », a-t-il dit, tout en ajoutant qu’il ne s’agit nullement pas de couvre-feu. « Nous voulons promouvoir la bonne santé de la population ainsi que l’économie des familles ».
Il a annoncé que la mairie a déjà collecté trois millions de francs burundais comme amende imposée aux débits de boissons qui ne se conforment pas à la nouvelle règle. Plusieurs autres provinces ont pris des mesures semblables à celles appliquées dans la capitale économique.
