Un pêcheur retrouvé mort hier soir à Rumonge

Un pêcheur retrouvé mort hier soir à Rumonge

Un corps d’un pêcheur a été découvert flottant sur les eaux du lac Tanganyika hier soir au port de Rumonge (sud-ouest du Burundi). Des sources au sein de la fédération des pêcheurs dans la province disent que la victime assurait la garde d’un bateau de pêche depuis le matin de samedi dernier. Elles confirment ignorer  les circonstances de sa mort. Il porte à cinq le nombre de cadavres retrouvés dans la province en moins d’un mois. (SOS Médias Burundi)

La victime est originaire de la commune de Kabezi, en  province de Bujumbura (ouest du Burundi).

L’homme est  mort dans des circonstances non élucidées. «Il assurait la garde sur un bateau de pêche comme c’était son tour. Il n’y a jamais eu de signes qu’il était en danger, nous n’avons même pas entendu de  cris de détresse », font savoir des pêcheurs et riverains qui s’inquiètent de la découverte de plusieurs cadavres dans la localité ces derniers jours.

La découverte macabre de ce dimanche porte à cinq le nombre de cadavres découverts en province de Rumonge dans une période de moins d’un mois.

Le 25 janvier, deux corps ont été découverts respectivement dans la rivière Dama en commune de Burambi et dans le lac Tanganyika au centre de Gitaza en commune de Muhuta. Ils ont tous été identifiés. Le premier cadavre était celui d’ Alexis Ngedakumana. Il enseignait à l’école fondamentale de Muhanda 2 en zone de Buruhukiro dans la commune de Rumonge. Le second était celui d’un jeune homme qui venait de terminer ses études secondaires. La victime était originaire de Gitaza et avait disparu deux jours avant. La police locale a indiqué qu’elle privilégie la noyade comme cause de sa mort.

Une  semaine avant, soit le 18 janvier,  un autre corps  sans vie avait été repêché dans la  rivière Murembwe  toujours dans la même commune de Rumonge.

Dans tous les cas,  l’administration locale en collaboration avec les forces de l’ordre ont ordonné l’inhumation des cadavres dans l’immédiat. Des observateurs locaux dénoncent la pratique. Ils exigent qu’il y ait des enquêtes indépendantes pour connaître les circonstances dans lesquelles les victimes sont mortes.

Previous Des inconnus tuent un sexagénaire et blessent une autre personne à MAGARA
Next Un couvre-feu imposé par des jeunes du parti au pouvoir inquiète la population