Le Conseil de sécurité de l’ONU retire le Burundi de son agenda politique
Dans une décision adoptée vendredi 4 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de retirer le Burundi de son agenda politique. Une décision qui intervient peu de temps après le refus du pouvoir burundais de prolonger la présence du bureau de l’envoyé spécial onusien. (Revue de presse )
La décision a été annoncée vendredi 4 décembre par un communiqué du Conseil de sécurité. L’institution onusienne justifie « une amélioration de la situation sécuritaire au Burundi ». Elle note également que « les élections globalement pacifiques ont marqué une nouvelle phase ». Mais l’ONU appelle tout de même Gitega « à lutter contre les violations des droits de l’homme et autres problèmes persistants ».
On voit qu’après les élections de cette année, il n’y a pas vraiment d’améliorations par rapport à la situation sécuritaire ou à celle des droits de l’homme au Burundi.
Lire plus sur ce lien>>> https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201205-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu-retire-le-burundi-de-son-agenda-politique?ref=tw_i&s=08
_______________
Photo: Évariste Ndayishimiye, lors de son investiture à Gitega, le 18 juin 2020.
About author
You might also like
Burundi : HRW dénonce des meurtres, des disparitions forcées et des tortures commis sous le pouvoir Ndayishimiye
L’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch déclare que les violations graves des droits humains se poursuivent dans un contexte d’insécurité depuis qu’Évariste Ndayishimiye est devenu président
Un journaliste d’Iwacu échappe à une tentative d’enlèvement
Pascal Ntakirutimana, responsable du service politique au Groupe de Presse Iwacu, a été victime d’une tentative de kidnapping dans la soirée de ce mercredi 5 juin par deux policiers à
Le Parlement européen appelle à la libération de journalistes burundais
Selon les députés, la répression actuelle compromet la crédibilité des élections à venir Le Parlement européen a adopté aujourd’hui une résolution condamnant la détérioration continue de la situation des droits