Rwanda : Les burundais en exil entreprennent pour survivre

La vie de réfugiés exige de travailler dur pour survivre. Les réfugiés burundais de Kigali l’ont compris. Certains entreprennent de petits commerces et d’autres de petits métiers. (SOS Médias Burundi)

Annick Iriwacu est une réfugiée burundaise vivant à Kigali. Elle commercialise le gaz de cuisine, ce qui lui permet de vivre.

Avant d’entamer ce commerce, cette Burundaise avait tout essayé, notamment le commerce de vêtements. « Comme cela n’était pas rentable, j’ai dû abandonner pour me lancer vers autre chose. Pour le moment, je parviens à faire vivre ma famille », dit-elle.

J’invite mes compatriotes Burundais où qu’ils se trouvent de ne pas avoir peur de commencer un business

Le grand problème que les réfugiés rencontrent, est celui du manque de capital, car dit-elle, « ce type de commerce exige un capital consistant ».

Elle invite ses compatriotes Burundais où qu’ils se trouvent de ne pas avoir peur de commencer un business.

D’autres encore font la coiffure, comme ce jeune burundais aujourd’hui disposant de son propre salon de coiffure dans la capitale rwandaise.
« Au Burundi, j’étais coiffeur avant de devenir conducteur de moto de transport. Arrivé en exil au Rwanda, j’ai opté à reprendre mon ancien métier. J’ai commencé par travailler pour le compte des autres, le temps de réunir le capital et ouvrir mon propre salon de coiffure », témoigne-t-il.

Il dit espérer que son activité ira de mieux en mieux tout en soulignant que lui et sa famille vivent déjà des revenus qu’il en tire.

Il conseille aux réfugiés burundais d’apprendre des métiers, sans devenir esclaves de leurs diplômes.