L’UE appelée à mettre en application les directives européennes sur la protection des défenseurs des droits humains

L’UE appelée à mettre en application les directives européennes sur la protection des défenseurs des droits humains

Évaluant l’action de l’union européenne sur la protection des défenseurs des droits humains, Amnesty international indique que l’UE devrait adopter une approche stratégique concrète pour soutenir ces défenseurs dans un pays en crise et réagir rapidement face à une crise au fur et à mesure de son évolution. (SOS Médias Burundi)

Selon le bureau européen d’Amnesty International, les violences qui ont commencé avant 2015 au Burundi, se poursuivent alors que l’espoir d’une solution à cette situation est minime.

Dès le début de la crise causée par la recherche par le président Nkurunziza du troisième mandat, les défenseurs des droits humains, les journalistes et les leaders de la société civile ont été harcelés et forcés de quitter le pays, lit – on dans ce document.

Les uns se sont installés dans les pays voisins, d’autres en Europe.

Le bureau européen d’Amnesty International affirme que les autorités burundaises ont pris des mesures de restrictions à la liberté d’expression, fermé plusieurs organisations locales des droits humains ainsi que le bureau des droits de l’homme à Bujumbura. Ce qui a réduit les chances d’une solution négociée entre le gouvernement et ses partenaires dont l’UE afin d’assainir la situation sécuritaire et garantir le respect des droits humains.

Après une étude que l’organisation a menée, sur l’action de l’Union Européenne sur la protection des défenseurs des droits humains, Amnesty International demande ainsi à l’UE d’adopter une stratégie pour répondre à l’urgence de la sécurité de ces défenseurs.

« Développer de telles stratégies et de tels outils pourrait être essentiel à la fois pour réagir rapidement à une crise au fur et à mesure de son évolution et élaborer des solutions alternatives lorsque les circuits existants sont fermés  » précise ce document.

Se basant sur le cas du Burundi, ajoute le document, il sera essentiel que « l’UE élabore des outils d’évaluation et de réaction au début d’une crise des droits humains et identifie des indicateurs d’une éventuelle répression plus large, comme la détention arbitraire et la poursuite des défenseurs des droits humains »

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