La Commission électorale nationale indépendante lance le processus d’enrôlement partiel des électeurs

La Commission électorale nationale indépendante lance le processus d’enrôlement partiel des électeurs

La Commission électorale nationale indépendante a rencontré ce lundi les représentants des partis politiques, des organisations de la société civile et des confessions religieuses dans le but de préparer l’enrôlement partiel des électeurs pour les prochaines échéances électorales. (SOS Médias Burundi)

Selon la CENI,  l’enrôlement va seulement concerner les électeurs qui ne figurent pas sur le fichier électoral des élections référendaires de mai 2018. «Pour ces derniers, nous avons déjà au moins 5 200 000 électeurs qui se sont fait inscrire en  2018».

Le président de la CENI fait savoir que ceux qui sont appelés à se faire enregistrer sont soit des rapatriés ou  ceux qui étaient empêchés pendant la période d’inscription.

Pierre Claver Kazihise souligne que la commission a prévu quatre jours pour le nouvel enrôlement, du 9 au 12 décembre prochain.

Certains partis politiques et organisations de la société civile estiment que ce délai n’est pas suffisant. Mais, M.Kazihise rassure.  «Vu que le nombre de réfugiés burundais s’estime à 400 mille y compris les enfants, nous espérons que ceux qui vont participer à l’enrôlement partiel  ne vont pas dépasser l’effectif de 200 mille».

Les organisations qui souhaitent envoyer des observateurs devront déposer les dossiers à partir de ce mardi 5 novembre jusqu’à mardi 12 novembre.

L’enrôlement est aussi prévu pour les Burundais de la diaspora. À part les Burundais vivant dans divers pays, qui se sont fait enregistrer pour les élections précédentes, le président de la CENI a aussi annoncé que ceux résidant au Maroc et en Australie auront cette fois, l’occasion de se faire enregistrer.

Chaque parti politique ou organisation de la société civile n’a droit qu’à 10 mandataires au niveau national, 15 mandataires au niveau provincial et 1 seul mandataire par commune.

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