Un militaire affecté à   la garde du chef d’état-major introuvable

Un militaire affecté à la garde du chef d’état-major introuvable

Caporal Rénovat Ndayiragije a disparu vendredi dernier alors qu’il se dirigeait dans sa commune natale de Ruyigi (est du Burundi) pour un congé annuel. Les membres de sa famille disent l’avoir eu au téléphone pour la dernière fois quand il était au parking de bus communément appelé « COTEBU » en zone de Ngagara (nord de la ville de Bujumbura). La police dit avoir entamé des enquêtes pour le retrouver. ( SOS Médias Burundi)

Selon ses proches, le militaire a disparu dans des conditions mystérieuses. Ils disent qu’il venait juste de parler à son grand frère quand ils ont perdu ses traces. Il lui demandait  de disponibiliser les clés de sa  maison se trouvant au chef-lieu de la province de Ruyigi où le militaire avait mis un poste radio et  téléviseur  qui devraient servir de son occupation durant son séjour en écoutant la musique.

Son grand frère a donné les clés à une des soeurs pour les lui ramener. « Alors que je lui amenais les clés qu’il avait demandées, il n’était pas au point de rendez-vous. J’ai essayé de le joindre mais son téléphone sonnait sans qu’il y ait quelqu’un pour répondre. Depuis, on ne l’a plus revu », indique-t-elle.

La police a été alertée. Elle a déclenché des enquêtes. Dans un premier temps, les traces des appels téléphoniques ont montré qu’il s’est déplacé dans les zones de Kamenge (nord de la ville de Bujumbura), Musaga (sud de Bujumbura) et   Mutimbuzi (en province de Bujumbura).

La famille exige des enquêtes indépendantes pour connaître la vérité sur la disparition

Rénovat Ndayiragije a  intégré l’armée burundaise en 2013. Il était affecté à la garde du chef d’état-major de la FDNB (Force de Défense Nationale du Burundi). Il devrait se marier en août prochain, selon ses proches.

Ce tireur d’élite est le deuxième porté  disparu en moins de deux  semaines. Un autre tireur d’élite appartenant à l’unité de protection des institutions qui était affecté au palais présidentiel de Gitega a été enlevé fin décembre avant d’être retrouvé mort,étranglé et pendu sur un arbre sur une colline se trouvant non loin du centre ville de Gitega (capitale politique du Burundi).

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