Des militants du CNDD-FDD ont empêché l’ouverture des permanences du CNL et ont blessé des membres de ce parti  à Gisuru

Des militants du CNDD-FDD ont empêché l’ouverture des permanences du CNL et ont blessé des membres de ce parti à Gisuru

Pascal Bizumuremyi, député, un policier qui assure sa garde et  une dizaine de militants du CNL ont été tabassés par des Imbonerakure. L’incident a eu lieu dimanche dernier sur les collines d’Itahe et Gacokwe dans la commune de Gisuru,  en province de Ruyigi (est du Burundi). Ils s’y étaient rendus en vue de participer à l’ouverture des permanences locales de la première formation politique d’opposition. Les responsables du CNL dénoncent l’inaction de la justice et des forces de sécurité face aux abus commis par des jeunes du parti au pouvoir.  (SOS Médias Burundi)

Selon Serges Bucumi  responsable local du CNL, des Imbonerakure ont attaqué des  membres de ce parti qui allaient aux cérémonies d’inauguration de leurs permanences sur les collines d’Itahe et Gacokwe. «Une trentaine d’Imbonerakure armés de gourdins et de pierres ont attaqué une foule de nos militants dont le député Pascal Bizumuremyi et un policier qui assure sa garde. Des Imbonerakure sont devenus des hors-la-loi jusqu’à attaquer un représentant du peuple », regrette-t-il.

Suite à l’attaque, les festivités  n’ont pas eu lieu. M.Bucumi dit qu’ils ont décidé la suspension de l’activité pour éviter le pire. «Nous étions assiégés par des Imbonerakure armés et enragés. Ils nous ont d’abord tabassés au moment où on allait ouvrir la permanence à Itahe. On a jugé bon de quitter pour nous rendre à Gacokwe, mais là aussi, ils nous ont poursuivis. Le policier qui assure la garde du député a dû tirer en l’air afin que nous puissions quitter le lieu », raconte-t-il.

Lors de l’incident, deux personnes ont été blessées et le matériel de sonorisation du parti dans la commune endommagé.

Les blessés sont alités dans une structure de santé pour des soins, selon nos sources.

Les responsables locaux du CNL ont déposé une plainte à la police judiciaire.

Aloys Ngenzirabona, administrateur de la commune de Gisuru promet des enquêtes indépendantes pour établir la lumière sur le cas.

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