Gitega : les conducteurs des taxis vélos dans la  la tourmente

Gitega : les conducteurs des taxis vélos dans la la tourmente

Depuis le 11 février, les autorités provinciales de Gitega la capitale politique ont pris une mesure empêchant les taxis vélos d’arriver dans la zone qualifiée de centre urbain. Les concernés dénoncent la mesure. Ils estiment qu’elle est unilatérale. Ils expliquent travailler à perte et ne plus être à mesure de subvenir aux besoins de leur famille. (SOS Médias Burundi)

Depuis l’annonce de la décision, les conducteurs de taxis vélos disent qu’ils éprouvent des difficultés pour nourrir et faire soigner leur famille. « Le transport est notre seule source de revenus pour la plupart d’entre nous. Nous ne voyons pas comment on pourra subvenir à nos besoins élémentaires si on nous empêche d’arriver à des endroit où on a beaucoup de clients qui, en plus nous paient bien », se lamentent des conducteurs de taxis vélos de Gitega.

Elle oblige les concernés à ne plus dépasser l’Université polytechnique pour ceux qui font le transport sur l’axe Gitega-Ruyigi (Est du Burundi), le parking de Zege pour ceux du nord de la ville et celui de Magarama pour les conducteurs qui sont sur la route Gitega- Bujumbura.

Une mesure contestée

Le 16 février, les conducteurs de taxis vélos ont manifesté dans les rues de la ville de Gitega pour dénoncer la décision. « Ils ont fait le tour de l’ancien marché central pour manifester leur mécontentement. Le chef de cabinet du gouverneur qui est venu les écouter a toutefois réaffirmé que la mesure est irréversible », disent des témoins. « C’est dans le cadre d’éviter des accidents dans le centre de la ville. Tout conducteur de taxi vélo qui violera la mesure devra verser une amende de vingt-mille francs burundais », a insisté Gérard Nibigira avant de préciser que seuls ceux qui déplacent des individus sont concernés par la mesure.

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Photo : des conducteurs de taxi vélos dans un parking

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