Nyarugusu (Tanzanie) : interdiction de couper les arbres
Une mise en garde a été donnée par l’administration du camp de ne plus couper des arbres dans le camp. Le contrevenant risque le rapatriement forcé. (SOS Médias Burundi)
Le président du camp l’a indiqué au cours d’une réunion à à l’endroit des leaders locaux burundais et congolais, mais ce sont les Burundais qui sont plus visés par la mesure. D’après l’administration du camp, l’abattage des arbres à l’intérieur du camp est passible de lourdes punitions.
« Celui qui sera pris en train de couper des arbres ici, ou celui qui sera pointé du doigt pour avoir agi ainsi, il sera d’abord emprisonné, puis verra son statut de réfugié annulé et sera automatiquement rapatrié de force », a-t-il indiqué.
Des réfugiés ont l’habitude de couper des arbres surtout pour réhabiliter des maisons détruites ou pour rechercher du bois de chauffe.
Les concernés sont mécontents.
« Cela veut dire qu’un tronc d’arbre ici a dorénavant plus de valeur qu’un simple réfugié. C’est vraiment inadmissible », disent-ils.
L’administration du camp de Nyarugusu justifie cette mesure par une volonté de protéger l’environnement et souligne que c’est une directive donnée au niveau national.
Nyarugusu abrite près de 48.000 réfugiés burundais selon les chiffres du HCR au 31 décembre dernier.
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Photo : des maisons entourées par des arbres au camp de Nyarugusu en Tanzanie
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