Ouganda: les réfugiés burundais qui vivent en dehors des camps éprouvent d’énormes difficultés pour se faire soigner

Ils sont nombreux à quitter le camp de Nakivale pour des grandes villes ou centres urbains pour diverses raisons. Une fois à l’extérieur du camp, ceux qui tombent malades ne sont pas pris en charge. Le HCR explique  que pour des réfugiés accueillis au camp, ils sont soignés sur ses frais uniquement en cas de transfert. (SOS Médias Burundi)

Selon des réfugiés burundais en Ouganda, le gouvernement de ce pays donne la possibilité aux réfugiés de sortir  pour aller vaquer aux  activités génératrices de revenus. «On se rend souvent dans  des grandes villes comme Mbarara et la capitale Kampala à la recherche du travail », témoignent-ils.

Des réfugiés rencontrés par  SOS Médias Burundi considèrent la décision comme « discriminatoire ».

Ils demandent d’être pris en charge en dehors du camp comme il en est pour leurs pairs qui habitent les centres urbains.

Ce jeune homme qui a une parenté à Kampala dit avoir été obligé de se faire soigner sur ses propres frais alors qu’il est reconnu par le HCR comme réfugié. “J’étais venu rendre visite à mon oncle à Kampala et par malheur je suis tombé malade. Je me suis ensuite adressé au poste de santé de l’Interaid-Uganda, partenaire du HCR dans le domaine sanitaire et je n’ai pas été assisté. J’ai brandi ma permission de sortie du camp, en vain’’, regrette-t-il.

Selon un  responsable d’Interaid-Uganda, les réfugiés admis au  camp sont autorisés à se faire soigner à l’extérieur en cas de transfert médical seulement.

Les réfugiés burundais demandent au HCR et à ses partenaires de revoir la mesure.