RDC-Irumu : 4 morts et d’énormes dégâts matériels

RDC-Irumu : 4 morts et d’énormes dégâts matériels

Une nouvelle attaque attribuée aux présumés rebelles ougandais ADF a fait quatre morts et plusieurs dégâts matériels à 75 km au sud de la ville de Bunia en territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri à l’est de la République Démocratique du Congo. On rapporte également plusieurs civils kidnappés par les rebelles. (SOS Médias Burundi)

La situation est restée tendue toute la soirée de ce jeudi dans la localité de Komanda. Des hommes armés assimilés aux rebelles ougandais de l’ADF ont signé une nouvelle incursion dans le quartier Kipe Yayo situé au sud-est de Komanda centre.

Munis de fusils automatiques et d’armes blanches, ces assaillants qui s’exprimaient en Swahili mêlée à des langues étrangères selon les témoins, ont attaqué la partie de la province de l’Ituri aux environs de 18heures locales.

Quatre personnes ont été tuées et deux autres grièvement blessées selon les sources locales et de la société civile.

Deux parmi les victimes ont été tuées par balles et une autre aurait été tamponnée par un véhicule pendant qu’elle prenait la fuite à la suite d’une panique totale observée parmi la population civile.

La quatrième victime dont l’identité reste floue, pourrait être un rebelle tué lors d’un échange de tirs avec l’armée.

Une femme tuée par des assaillant assimilés aux rebelles ougandais ADF

Plusieurs civils ont également été kidnappés et plus de 20 maisons ont été incendiées et des biens pillés par les rebelles, notamment des sacs de riz, et du bétail.

Pour l’instant, le calme est revenu sur place, mais aucune autorité tant civile que militaire ne s’est encore prononcée sur l’attaque qui a par ailleurs occasionné le déplacement de la population vers le territoire de Mambasa et vers la ville de Bunia.

Komanda, principale agglomération du sud du territoire d’Irumu, située au carrefour entre les routes nationales numéro 4 et 27, ouvrant sur Beni au Nord-Kivu, Kisangani à Tchopo et Bunia en Ituri, était considérée jusque-là comme la plus sécurisée.

Plusieurs déplacés de guerre ayant fui les villages situés le long de la RN4, suite aux attaques à répétition de ces assaillants y avaient trouvé refuge.

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Photo : un homme passe devant les ruines des maisons incendiées

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