Tanzanie : manque criant d’eau dans les camps de réfugiés

Tanzanie : manque criant d’eau dans les camps de réfugiés

Les camps de Nduta et Nyarugusu accusent un manque considérable d’eau potable. Un seul robinet est alimenté dans chacun des camps, mais seulement pendant quelques heures. Les réfugiés demandent que les robinets fermés soient réouverts. (SOS Médias Burundi)

Au camp de Nduta, le manque d’eau se fait sentir surtout dans les zones 15, 17 et 20 et dans la partie où sont installés des réfugiés venus du camp de Mtendeli, fermé en décembre 2021.

« C’est vraiment déplorable qu’un seul robinet puisse servir deux villages d’une population de plus de 3 mille personnes. Il y a une bousculade très dangereuse. Hier, une femme enceinte a failli avorter », rapporte un réfugié burundais qui a passé toute une journée sans avoir une goutte d’eau sur le seul point de distribution d’eau à Nduta.

Même situation au camp de Nyarugusu. Là, les zones 8,9 et 10 sont fortement affectées.

« Ici , un robinet est ouvert uniquement pendant quatre heures de temps par jour et personne ne peut puiser deux bidons. Alors, imaginez une famille de six membres qui partage un bidon de 20 litres d’eau qui doit être utilisée pour tous les besoins. C’est vraiment lamentable », décrivent des réfugiés qui demandent qu’il y ait installation d’autres robinets et des puits d’eau du moment que les deux camps s’agrandissent du jour au jour.

Ces Burundais craignent des maladies des mains sales surtout chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

La Tanzanie abrite plus de 126 mille réfugiés burundais.

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Photo : des femmes et jeunes gens réfugiés burundais sur un point de distribution d’eau dans un camp de réfugiés en Tanzanie

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