Un mort et plusieurs blessés dans une bousculade lors de l’identification biométrique des réfugiés burundais en Tanzanie

De longues files d’attente et des bousculades sont à l’origine d’un bilan macabre qui n’est pas encore connu au camp de Nduta, en Tanzanie.

Un enfant est mort piétiné par des centaines de personnes. Une femme a fait une fausse-couche. Le bilan dénombre également plusieurs blessés.

Les responsables des réfugiés burundais indiquent que depuis le début de l’identification biométrique, lundi 5 août, les victimes se sont remarquées au centre II situé au niveau de la zone 7 qui accueille les burundais de plus de 10 villages. La zone 5 n’a pas été épargnée.
“Les personnes vivant avec un handicap, les plus âgées et les femmes enceintes n’ont pas eu de priorité. Des gens perdaient connaissance dans les rangées,” indique notre source.

A Nyarugusu et Mtendeli, ces activités étaient mieux organisées. Des réfugiés sur place demandent le prolongement du délai, initialement prévu pour 4 jours.
Les deux premiers jours ont été consacrés à la mise des bandes reconnaissables par machines sur les bras gauches de chaque réfugié. Et ce mercredi, la prise d’empreintes digitales a commencé.

Selon le HCR, cette activité jugée d’importance capitale concerne tout réfugié vivant sur le sol tanzanien. Les données serviront dans la planification au niveau de toutes les agences humanitaires qui s’occupent des réfugiés dans la planification pour toutes les agences humanitaires qui s’occupent des refugiés et pour le gouvernement tanzanien.