La police burundaise accuse les militants du CNL d’être une source d’insécurité

Le porte-parole de la police burundaise s’est adressé à la presse pour dresser l’état des lieux de la sécurité dans cette période pré électorale. Il a indiqué que les membres du parti Congrès national pour la liberté (CNL) sont souvent à l’origine des malentendus entre eux et les jeunes Imbonerakure.

Pierre Nkurukiye a d’abord recconu que l’intolérence politique gagne du terrain dans certaines régions du pays.

Il a indiqué que les enquêtes menées par la police montrent que les membres du parti CNL sont à l’origine de plusieurs cas d’intolérence.

M.Nkurikiye a souligné que les membres du CNL sont cités dans des cas d’incendie des maisons des membres du parti au pouvoir, dans la tenue des réunions illégales, dans les affrontements, dans les révoltes contre les mesures administratives et autres.

Pour le récent cas de Muyinga (nord-est du pays) où un militant du CNL a été tué et huit autres gravement blessés dans la nuit de dimanche à lundi, le porte parole affirme que ce sont les membres de ce parti d’opposition qui se sont attaqués en premier aux Imbonerakure. «Ils étaient armés d’armes blanches. Ils se sont attaqués à des gens qui étaient à bord d’une moto qui seraient des Imbonerakure. Ces derniers ont résisté», a-t-il dit avant d’annoncer que le bilan est d’un mort côté CNL et deux jeunes du parti au pouvoir blessés. «Trois suspects membres du CNL ont été appréhendés pour des raisons d’enquête».

M.Nkurikiye a accusé les membres du parti CNL de vouloir toujours se présenter comme des victimes. «Aux médias, les leaders du CNL veulent toujours montrer qu’ils sont innocents. Dans les réunions clandestines, ils leur demandent plutôt de mener des soulèvements», a-t-il accusé.