TANZANIE : trois semaines après, les réfugiés portent toujours les bracelets du HCR

TANZANIE : trois semaines après, les réfugiés portent toujours les bracelets du HCR

Au début de ce mois, le Haut-Commissariat aux Réfugiés a entamé un travail de nouvelle identification biométrique des réfugiés burundais en Tanzanie. Trois semaines après, ces Burundais attendent une deuxième phase de cette activité. En attendant, ils portent des étiquettes du HCR. (SOS Médias Burundi)

C’est une activité qui a avait été bien appréciée par les réfugiés burundais en Tanzanie. Selon eux, ce nouveau recensement biométrique peut contribuer au renforcement de la sécurité qui est souvent perturbée.

Cependant, ils se lamentent que ce travail tourne presque au ralenti. « Les agents du HCR ont d’abord procédé au premier enregistrement et ils ont mis un bracelet plastifié portant les insignes du HCR sur la main gauche. Ils avaient dit que la seconde étape d’enlèvement de ces étiquettes allaient directement suivre, mais voilà que trois semaines viennent de s’écouler sans qu’aucune action ne soit entreprise, » indiquent ces Burundais.

Ces insignes servent de vérification de l’admission comme réfugié ou demandeur d’asile en Tanzanie. Tout le monde les porte. D’après ces Burundais, ces étiquettes ont déjà produit des conséquences néfastes sur eux.

“Si quelqu’un sort du camp, des malfaiteurs enlèvent ces plastiques pour les vendre à 50 mille shillings Tanzaniens. Et les plus visés sont des enfants qui ne peuvent pas se défendre, cela perturbe en fait la sécurité,” disent surtout certains parents.

Pour d’autres encore, ils disent qu’ils sont gênés quand ils dorment ou quand ils font la lessive, la gauche portant ces étiquettes.

Ils demandent au HCR d’accélérer le processus. “ Surtout ici à Nduta et à Mtendeli, nous nous demandons quand les agents du HCR procéderons au processus d’enlèvement de ces plastiques car nous ne pouvons pas sortir avec ces plastique alors que nous devons aller travailler ou faire du commerce à l’extérieur des camps,” laissent-ils entendre.

Des sources au sein du HCR indiquent que l’étape d’enlèvement de ces étiquettes est en cours au camp de Nyarugusu. Des agents de cette organisation onusienne sont déjà passés dans 10 zones sur 13 que compte ce camp.

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