Kampala : une ONG d’origine burundaise vole au secours à environ 100 jeunes réfugiés burundais
Un Centre de recherche basé en Ouganda a établi que plus de 53% des enfants et jeunes burundais réfugiés en Ouganda n’ont pas de moyens pour retourner à l’école. L’association “Light for All- Uganda” prend en charge la scolarité d’environ de 100 jeunes burundais en exil en Ouganda. La représentante légale de cette association demande à d’autres ONGs et partenaires d’apporter leurs contributions dans l’éducation des réfugiés burundais en Ouganda. (SOS Médias Burundi)
D’après les chiffres d’un travail de recherche réalisé en Ouganda par le Centre pour le Renforcement de l’Education et du Développement de la Jeunesse, plus de 53% des enfants et jeunes burundais réfugiés en Ouganda n’ont pas de moyens pour retourner à l’école.
L’association “Light for All- Uganda”, fondée en 2016 par une jeune femme burundaise, Chantal Mutamuriza opère à Kampala et dans le camp de réfugiés de Nakivale. Durant les trois dernières années, plus de 100 jeunes ont bénéficié d’une aide scolaire.
Mme Mutamuriza estime que les réalisations sont satisfaisantes même s’ il y a encore du pain sur la planche.
“Nous assurons la scolarité entière à savoir le paiement du minerval et l’achat de matériel scolaire. La plupart d’entre eux sont logés dans les internats pour assurer non seulement une éducation de qualité aux enfants mais aussi leur garantir les vivres. Pour d’autres, ils font l’apprentissage des métiers” a indiqué madame Chantal Mutamuriza.
Pascaline Kaneza, une jeune fille de 16 ans, est l’un des bénéficiaires. “Je suis arrivée à Kampala avec mes parents en août 2017. Mes parents n’avaient pas de moyens pour me payer le minerval et les fournitures scolaires. Light for All- Uganda m’est venue en aide et pour le moment j’ai repris mes études, ” raconte-t-elle.
Des parents se félicitent que leurs enfants aient repris le chemin de l’école. C’est le cas de Donatien Nduwimana dont son enfant est retourné à l’école en 2018. “ N’eut été cette association, je n’aurais pas pu scolariser mes enfants,” témoigne-t-il.
La représentante légale de cette ONG recommande aux ONGs burundaises, la diaspora burundaise et d’autres partenaires de s’impliquer dans l’éducation des jeunes réfugiés burundais en Ouganda.
“Bien qu’on fasse de notre mieux, on remarque que l’effectif des jeunes réfugiés burundais en Ouganda qui ne sont pas à l’école est très élevé. Notre apport est malheureusement minime, vu l’ampleur de la question” fait savoir Mme Mutamuriza.
