Le Burundi se tourne vers la Banque Arabe pour pourvoir aux besoins fondamentaux
Le ministre des finances, du budget et de la coopération économique Domitien Ndihokubwayo, l’a déclaré hier lors de sa présentation d’un projet de loi portant ratification par la République du Burundi et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) relatif au financement d’opération des biens en provenance des pays arabes. Le projet a été signé en 2018 à Washington. (SOS Médias Burundi)
Selon le ministre des finances, le Burundi a dû contracter une dette de quarante millions de dollars auprès de la BADEA en 2017 pour l’achat des produits stratégiques dont les médicaments et le carburant.
Suite à la carence de devises actuellement, M.Ndihokubwayo a fait savoir le Burundi a encore demandé à la même banque un prêt de dix millions de dollars pour l’achat des médicaments. «Compte tenu des besoins en devises au Burundi, le montant est très petit. On doit rembourser la dette en deux ans et demi avec un taux d’intérêt de 5% », a-t-il expliqué avant de préciser que la condition pour avoir le crédit est d’acheter les médicaments dans les pays arabes.
M. Ndihokubwayo a indiqué que le dossier a été confié au ministère en charge de la santé.
Le prêt sera octroyé à la CAMEBU (Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels du Burundi) pour l’achat des médicaments.