La CENI a rejeté quatre candidatures pour la présidentielle

La CENI a rejeté quatre candidatures pour la présidentielle

Dix candidatures ont été reçues par la Commission Electorale Nationale Indépendante dans la période allant du 25 février au 05 mars 2020. Après analyse, aujourd’hui la commission en charge des élections a refusé les dossiers de quatre candidats. Ces derniers ont 48 heures pour déposer les recours à la Cour Constitutionnelle, a précisé le président de la CENI Pierre Claver Kazihise, dans une conférence de presse. (SOS Médias Burundi)

Les candidatures qui ont été reçues par la Commission sont celles des partis politiques CNDD-FDD, CNL, Uprona, Sahwanya Frodebu, et celui des candidats indépendants à savoir le pasteur Dieudonné Nahimana et Francis Rohero. Ont été refusés les dossiers des candidats des partis FNL, CDP et du FPN-Imboneza et celui de la coalition Kira-Burundi.

Les critères d’éligibilité ou non sur lesquels la CENI s’est basée pour l’analyse des dossiers figurent dans deux textes à savoir la Constitution et le code électoral a indiqué Pierre Claver Kazihise.

Le président de la CENI n’a pas exposé les raisons spécifiques des rejets de certains dossiers. Il s’est limité à dire que « leurs dossiers n’étaient pas complets » et de les renvoyer à l’instance de recours. «Le code électoral prévoit la possibilité de faire recours à la Cour Constitutionnelle dans un délai de deux jours. Les candidats qui ne sont pas satisfaits de la décision de la CENI peuvent donc s’adresser à la Cour Constitutionnelle», a-t-il déclaré.

Le candidat du parti FPN-Imboneza Valentin Kavakure a réagi sur le refus de sa candidature su la Radio Isanganiro. «Peut-être que c’est un moyen de nous distraire pour que nous ne puissions pas continuer à participer dans cette campagne mais nous sommes confiants nous allons continuer. Nous allons saisir les instances habilitées», a-t-il indiqué.

M. Kavakure dit que le formulaire de notification de la CENI lui envoyée mentionne que son dossier affiche des irrégularités relatives notamment a sa déclaration de nationalité, au nombre de parrains inferieurs à 200, aux dossiers de parrainages incomplets et aux signatures suspectes pour certains documents.

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