Mikenge : les habitants accusent le groupe Twirwaneho d’avoir tué cinq personnes

Les victimes ont été assassinées hier soir, selon des sources. L’attaque au cours de laquelle ces personne ont été tuées s’est déroulée à Mikenge. C’est sur le secteur d’Itombwe,en territoire de Mwenga dans la province du Sud-Kivu (Est de la RDC). (SOS Médias Burundi)

En plus des habitants tués, neuf autres personnes ont été blessées. L’information est confirmée par les autorités locales à Mikenge.

Quinze maisons ont été brûlées. Des familles des victimes regrettent que des militaires congolais et des agents de la Monusco (Mission de l’organisation des Nations-Unies en République Démocratique du Congo)postés non loin du lieu de l’attaque ne sont pas intervenus pour « repousser les rebelles ».

Le responsable des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) dans la zone,le colonel André Ekembe dit avoir ouvert une enquête pour savoir les raisons qui ont poussé ses sujets à ne pas intervenir.

Un porte parole de Twirwaneho n’était pas disponible pour réagir aux allégations. Dans le Sud-Kivu, l’armée et la Monusco sont souvent accusées d’être inactives face à des actions des groupes rebelles locaux et étrangers qui sévissent dans la région.

En août dernier, au moins 24 personnes ont été tuées, 18 villages incendiés par des miliciens Maï Maï à Bibogobogo sur le territoire de Fizi. Aucune intervention de l’armée là aussi. Un récent rapport des experts de l’ONU a accusé des hauts gradés des FARDC de collaborer avec des groupes armés et de les armer.

Un général de l’armée a dernièrement été muté pour les mêmes raisons dernièrement.

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Photo : une maison détruite à Mikenge