Dzaleka (Malawi) : les réfugiés dénoncent un mauvais accueil médical

Dzaleka (Malawi) : les réfugiés dénoncent un mauvais accueil médical

Des réfugiés dénoncent de traitements inhumains au dispensaire ou à l’hôpital. Ils disent que le personnel médical composé des membres de la population d’accueil leur réserve une discrimination notoire,ce qui s’aggrave chez les femmes et les enfants. (SOS Médias Burundi)

Dans plusieurs hôpitaux et dispensaires, à l’intérieur comme dans les centres urbains voisins du camp de Dzaleka au Malawi, des professionnels de la santé sont de la communauté locale. Ces derniers sont pointés du doigt.
« Ils nous excluent », accusent des réfugiés burundais installés dans le camp de Dzaleka.

“Les plus malheureux sont les femmes enceintes, les enfants et les gens qui souffrent des maladies des dents. Quand ils vont au dispensaire, ils sont maltraités et des fois opérés sans anesthésie. C’est le cas d’une jeune femme qui a accouché par césarienne après avoir été opérée sans anesthésie. Pour le moment, après être sortie du coma, elle a saisi le HCR et des ONGs de défense de droits humains pour suivre son cas”, a indiqué un des leaders des réfugiés.

Conséquence, plusieurs réfugiés boudent les structures sanitaires, leur préférant les praticiens traditionnels.

Les réfugiés demandent au HCR de prendre la question en main et rompre les contrats avec des partenaires qui « ne nous traitent pas comme des êtres humains ».

Dzaleka, un camp de réfugiés situé dans le district de Dowa, non loin de la capitale Lilongwe est devenue une demeure pour plus de 50 mille réfugiés dont plus de 11 mille Burundais.

_________________

Photo : une pancarte indiquant le camp des réfugiés de Dzaleka

Previous Kibago : huit personnes d'une même famille en détention
Next Burundi : vers la mise en place d'une nouvelle force de réserve composée de civils