Rumonge : manque d’eau et surpopulation carcérale au cachot du commissariat provincial

Rumonge : manque d’eau et surpopulation carcérale au cachot du commissariat provincial

80 personnes sont détenues au cachot du commissariat provincial de Rumonge (sud-ouest du Burundi) dans des conditions hygiéniques qui laissent à désirer. En effet, ils manquent de l’eau. Dans cette structure carcérale qui a une capacité d’accueil de 30 détenus, cette surpopulation carcérale n’arrange pas les choses. (SOS Médias Burundi)

Les dossiers d’une vingtaine de détenus sont encore sous instruction par les OPJ (officiers de police judiciaire).

Un détenu se trouve dans les mains du responsable du service national de renseignements ( SNR) à Rumonge.

Cinquante sept autres sont sous les ordres du parquet directement. Leurs dossiers sont en cours de traitement par les magistrats du parquet de la République à Rumonge.

Selon des sources proches des familles des personnes détenues, les intéressés sont incarcérés dans de mauvaises conditions, sans eau.

« Ils doivent acheter eux-mêmes de l’eau à boire, à faire la lessive et destinée à l’hygiène corporelle et celle des latrines. Des détentus qui sont démunis ne peuvent pas acheter de l’eau », indique un proche d’un détenu.

À l’intérieur du cachot, ils dorment entassés à même le sol et sans moustiquaire en bon état.

Les proches des personnes en détention craignent qu’ils soient exposés aux maladies liées au manque d’hygiène et au paludisme.

La capacité d’accueil de ce cachot du commissariat de police est de 30 détenus.

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Photo d´illustration : des prisonniers à l’intérieur de la prison à Rumonge (Murembwe)

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