Cibitoke : trois corps découverts en une semaine

Cibitoke : trois corps découverts en une semaine

Dans une période ne dépassant pas une semaine, trois corps ont été découverts dans les communes de Buganda et de Murwi dans la province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi). Des habitants de ces deux communes se disent inquiets. Ils exigent la lumière sur ces découvertes macabres. L’ administration provinciale promet une enquête. (SOS Médias Burundi)

Des informations fournies par des sources concordantes font état d’une recrudescence de la criminalité dans la province de Cibitoke.

Pour preuve, les mêmes sources évoquent trois cadavres de jeunes hommes retrouvés au cours de la semaine.

Un trentenaire a été retrouvé tout nu ce vendredi matin. Il était ligoté et pendu à l’aide d’une corde sur un arbre à la quatrième transversale de la colline de Ndava à 500 mètres de la frontière avec la République Démocratique du Congo (RDC) non loin de la rivière Rusizi, comme le précise une source militaire. C’est en commune de Buganda.

Un autre corps avait été découvert la veille à Kansega, dans la même localité de Ndava. Il était en décomposition avancée. Une source militaire estime que la victime aurait été tuée ailleurs et son corps déplacé et jeté à cet endroit.

Le troisième corps est celui d’un jeune homme dont l’identité n’est pas connue aussi. Il a été repêché dans la rivière Gitenge le 14 novembre. C’est au pied de la colline et zone de Buzirasasi dans la commune voisine de Murwi . Une mare de sang était visible dans l’eau.

Des habitants interrogés exigent l’arrêt immédiat des crimes . Ils demandent aux instances judiciaires de faire des enquêtes indépendantes pour que les coupables soient punis.

Contacté à ce propos, le gouverneur de Cibitoke confirme ces découvertes macabres. Carême Bizoza indique que des investigations sont en cours.

La province de Cibitoke surtout le long de la rivière Rusizi est l’un des endroits où l’on découvre souvent des cadavres de personnes dont l’identité n’est pas fréquemment connue. Elles sont généralement enterrées sans qu’il y ait des investigations, ce que la société civile dénonce.

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Photo : la province de Cibitoke

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