Nyarugusu : fermeture des pharmacies clandestines

Nyarugusu : fermeture des pharmacies clandestines

La chasse aux gestionnaires de pharmacies clandestines a été engagée au camp de Nyarugusu, en Tanzanie. Medical Team International, une ONG qui s’occupe du volet-santé veut décourager l’automédication. (SOS Médias Burundi)

La police, les humanitaires, l’administration et les agents de MTI (Medical Team International), une ONG qui s’occupe du volet-santé , ont été mobilisés pour lutter contre l’automédication. Des boutiques ou pharmacies qui vendent des médicaments ont été dénoncées et fermées.

« Le cas illustratif concerne une grande pharmacie de la zone 9. Elle se trouvait au domicile d’un réfugié burundais. La police a saisi tous les médicaments qui s’y trouvaient. Son propriétaire et un employé ont été interpellés. La maision qui servait de pharmacie a été fermée », a signalé un habitant de cette zone.

Des pharmacies servent de lieu de traitement ou de consultation.

« On a par exemple vu des comprimés qui se vendent à côté des denrées alimentaires, des gens qui achètent des médicaments sans prescription médicale, etc. Pire encore, on a trouvé un patient sous perfusion dans l’une des pharmacie fermées. C’est inacceptable», ont expliqué des volontaires médicaux de Medical Team International.

Ils recommandent à tout réfugié qui se sent malade de se diriger vers un dispensaire ou poste de santé agréé.

MTI a récemment remplacé la Croix -Rouge dans le domaine de la santé dans ce camp.
Elle veut instaurer des changements qui, selon cette ONG, visent la performance et la préservation du droit à la santé pour tout réfugié.

Ce camp compte plus de 110 mille réfugiés dont plus de 50 mille Burundais, le reste étant des Congolais.

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Photo d’illustration : une pancarte indiquant le camp des réfugiés de Nyarugusu

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