Kirundo : 20 ans de prison ferme pour trois personnes pour meurtre

Kirundo : 20 ans de prison ferme pour trois personnes pour meurtre

Trois personnes ont écopé de 20 ans d’emprisonnement. Elles ont été condamnées par le tribunal de grande instance de Kirundo (nord du Burundi) pour meurtre.Dans la même audience, le tribunal a statué sur une autre affaire. Il a prononcé une peine de 5 ans de servitude pénale et une amende de 9.600.000 francs burundais contre trois personnes impliquées dans une affaire de vol de vivres destinés aux élèves de l’école fondamentale de Gitwenzi, en commune de Ntega dans la même province.(SOS Médias Burundi)

Dimanche dernier, dans une audience publique, deux cas de flagrance ont fait l’objet d’une même session.

Le premier cas concerne trois hommes condamnés à vingt ans d’emprisonnement. Ces derniers sont accusés de meurtre d’un homme de 56 ans, le 21 novembre dernier.

La victime a été tuée à coups de machettes en commune Bwambarangwe sur la colline Mutarishwa dans la province Kirundo. Un coaccusé a été acquitté.

Il y a eu aussi un procès des personnes qui ont détourné dles vivres des élèves de l’école fondamentale de Gitwenzi.

Le tribunal de grande instance de Kirundo a également infligé une peine d’emprisonnement de cinq ans et une amende de 9.600.000 francs contre trois personnes dont le maître magasinier, le président du comité chargé de gestion de la cantine scolaire à l’école fondamentale de Gitwenzi en commune de Ntega et un enseignant de cette école.

Ces trois hommes ont été condamnés pour vol des vivres destinés à nourrir les élèves.

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Trois autres coaccusés dans ce procès dont le directeur de l’école et une femme commerçante ont été acquittés.

Mais des gens sur place se sont étonnés de ce verdict prononcé en faveur du directeur.

« C’est incompréhensible de voir le directeur de cette école libéré et acquitté alors qu’il avait lui-même avoué avoir détourné la nourriture et l’avoir vendue pour avoir de l’argent à donner à la directrice provinciale de l’enseignement Léocadie Mukaporona », regrette un fonctionnaire dans l’enseignement.

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