Burundi : une douzaine de districts sanitaires touchés par le choléra
Neuf personnes ont été tuées par l’épidémie de choléra depuis le mois de janvier 2023 tandis que plus de 1400 personnes ont été atteintes par cette malade des mains sales. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé et de la lutte contre le sida. Il a précisé qu’une douzaine de district sanitaire ont été touchés. (SOS Médias Burundi)
La déclaration est du Dr Polycarpe Ndayikeza.
Il a indiqué que depuis le 1er janvier 2023, jour de la déclaration officielle de cette épidémie au Burundi, le ministère révèle avoir enregistré 1476 cas de personnes atteintes de l’épidémie de choléra.
« Nous déplorons neuf cas de décès parmi 1476 cas de personnes atteintes par cette épidémie sur toute cette période. L’épidémie a touché 12 districts sanitaires dans tout le pays », a-t-il déclaré.
Dans le district sanitaire de Ntahangwa au nord de la capitale économique Bujumbura, les habitants des zones Kamenge, Kinama et Cibitoke ont été plus touchés.
« Ce sont des zones caractérisées par une insalubrité grandissante due au manque d’eau potable et manque de latrines dans beaucoup de ménages », a-t-il précisé.
Le ministère rassure toutefois que la situation est aujourd’hui maîtrisée.
Dans d’autres districts sanitaires de Kabezi, Isare et Rwibaga dans la province Bujumbura, Mpanda dans la province Bubanza, Cibitoke et Mabayi en province Cibitoke et Bugarama et Rumonge dans la province sanitaire de Rumonge (nord-ouest et sud-ouest), cette maladie des mains sales est en train de reculer.
Le ministère de la Santé demande à ses principaux partenaires dont l’UNICEF et la Croix-Rouge de continuer à appuyer dans la sensibilisation et aider le ministère à rationner les patients atteints de cette maladie pour éviter les visites pour le ravitaillement.
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Le ministère fait savoir que cela contribuerait à diminuer la propagation de cette épidémie.
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Photo d’illustration : une femme prépare de la nourriture pour les pêcheurs qui rentrent du lac Tanganyika le matin et qui y retournent le soir dans une zone menacée par le choléra
