Tanzanie: le HCR poursuit son travail d’identification des réfugiés
Le Haut-Commissariat aux Réfugiés a débuté jeudi 13 septembre la phase d’enlèvement des insignes plastiques que portaient les réfugiés burundais au camp de Nduta. C’est la dernière étape de la nouvelle identification biométrique. (SOS médias Burundi)
Depuis un mois, les réfugiés burundais portent des bracelets sur la main gauche, comme insignes servant de preuve d’admission comme réfugié ou demandeur d’asile en Tanzanie.
Jeudi 13 septembre le HCR a commencé à enlever ces insignes.
“Après plusieurs semaines d’attente, tout le monde est appelé à être sur les points d’enregistrement pour remettre ces étiquettes,” ont indiqué ces Burundais.
Des conséquences de cette lenteur commençaient déjà à se faire sentir.
“Des malfaiteurs volent ces plastiques pour les vendre à 50 mille shillings tanzaniens. Et les plus visés sont des enfants qui ne peuvent pas se défendre. Cela perturbait la sécurité, » ont fait savoir certains parents.
Des réfugiés se demandent pourquoi le HCR continue ce travail alors que la Tanzanie a déjà dit qu’ils seront rapatriés à partir du 1er octobre prochain.
Pour d’autres c’est un signe d’espoir.
“ En tout cas le HCR ne peut pas perdre son temps et ses moyens dans cette activité pour des gens qui vont rentrer dans moins de trois semaines. C’est signe que la décision ne va être appliquée, ” espèrent des réfugiés.
Ce recensement lancé en août dernier a été effectué dans tous les camps de réfugiés en Tanzanie. Selon le HCR, les nouvelles données serviront pour la planification au niveau de toutes les agences humanitaires qui s’occupent des réfugiés et celles du gouvernement tanzanien.