Une vingtaine d’opposants, activistes  et journalistes en exil sommés de comparaître devant la chambre judiciaire de la haute juridiction dans le pays.

Une vingtaine d’opposants, activistes et journalistes en exil sommés de comparaître devant la chambre judiciaire de la haute juridiction dans le pays.

Le greffier  a sorti des  assignations à domicile inconnues, dans lesquelles les concernés sont cités à comparaître le deux  février prochain à 9h devant la chambre judiciaire de la haute juridiction dans le pays. (SOS Médias Burundi)

Les personnes assignées à domicile inconnu sont constituées de politiciens, des journalistes et des activistes de la société civile. Elles sont toutes sous mandat d’arrêt international.

Les crimes pour lesquels elles sont poursuivies, selon la justice burundaise,   sont les mêmes. Elles sont accusées d’avoir directement ou indirectement pris part «au putsch manqué de mai 2015 » et «d’avoir incité les civils à s’armer contre l’autorité, assassiné des militaires, des policiers et civils, détruit et dégradé plusieurs édifices public et privé ».

Au mois d’octobre 2019, le procureur général de la République Sylvestre Nyandwi a également émis des mandats internationaux contre une dizaine d’anciennes hautes autorités civiles et militaires dont l’ancien Président du Burundi et actuel représentant de l’Union Africaine au Sahel et au Mali, Pierre Buyoya. Elles  sont  toutes accusées d’avoir joué un rôle dans l’assassinat du premier président démocratiquement élu Melchior Ndadaye. Certaines d’entre elles, toutes des  officiers supérieurs ex-FAB (Armée Burundaise avant l’intégration des mouvements armés) sont détenues dans différentes prisons, en attente de leur procès.  

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