Covid-19: un traitement qui divise le personnel de surveillance épidémiologique

Covid-19: un traitement qui divise le personnel de surveillance épidémiologique

Depuis 12 mois, le personnel médical affecté à une trentaine de points de surveillance épidémiologique contre la pandémie de Covid-19 n’avait pas reçu de prime jusqu’à ce mercredi. Des prestataires installés sur dix points ont été régularisés ce mercredi, mais là aussi ils n’ont reçu qu’une somme représentant cinq mois. Les agents dont la prime n’a pas encore été versée parlent de « traitement divisionniste ». Ils exigent d’être payés. (SOS Médias Burundi)

Le mécontentement est généralisé.

Selon nos informations, des prestataires de soins postés sur dix points de surveillance sur les trente-cinq que compte le Burundi ont été régularisés ce mercredi. Ils ont reçu un million de francs burundais chacun, soit une régularisation de 5 mois seulement, la prime mensuelle étant fixée à deux cents mille.

« Ce paiement sélectif est inacceptable. Nous faisons face aux mêmes dangers », se lamentent des infirmiers qui se sont confiés à SOS Médias Burundi.
Ils demandent à l’autorité sanitaire de régler leur paiement.

Le dernier versement des primes remontait à décembre 2019.

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Photo: un centre de dépistage à Bujumbura, lors du lancement de la campagne de dépistage volontaire

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