Dzaleka (Malawi) : la criminalité et le banditisme en hausse inquiètent des réfugiés

Des réfugiés au camp de Dzaleka au Malawi dénoncent une criminalité et un banditisme grandissants. Des personnes non encore identifiées tendent des embuscades, volent et tuent les passants. Les plus visés sont des commerçants. (SOS Médias Burundi)

Le récent incident s’est produit le week-end dernier. Une attaque au couteau a visé un Burundais quand il rentrait chez lui. C’est en zone de Gatuza New. « Des inconnus lui ont tendu une embuscade. Ils l’ont sérieusement tabassé et ont pris tout ce qu’il avait sur lui et son vélo a été aussi volé. Il a essayé de se défendre, en vain », racontent des voisins qui sont intervenus mais tardivement.

Des agresseurs ont été interpellés. « Nous avons réussi à les poursuivre et les attraper. Six personnes, toutes de nationalité congolaise ont été arrêtées. D’autres ont pu s’échapper », ajoutent des réfugiés burundais.

Ces cas de banditisme et de tuerie sont fréquents au niveau des zones Rikuni et Risungwe, occupées essentiellement par des Burundais et des Congolais.
Ce sont les biens de valeur des commerçants qui sont plus visés mais même des ustensiles de ménage ne sont pas épargnés.

Le camp est plutôt gardé par des jeunes gardiens civils pendant la nuit . Tous les soupçons portent sur eux. Des réfugiés demandent à la police de multiplier les patrouilles nocturnes afin de mettre fin à cette insécurité.

Dzaleka héberge plus de 50 mille réfugiés issus de plusieurs pays africains dont plus de 11 mille Burundais.

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Photo : une pancarte montrant le camp de Dzaleka