Education : un accord trouvé entre le ministère de l’Éducation et la coalition des syndicats des enseignants

Education : un accord trouvé entre le ministère de l’Éducation et la coalition des syndicats des enseignants

Un accord d’entente a été signé ce lundi entre le ministère de l’Éducation et la Coalition des syndicats des enseignants, Cossesona. Il permet notamment d’organiser le test de mise à niveau des enseignants. Une mesure à laquelle s’étaient opposés les syndicalistes. (SOS Médias Burundi)

Les syndicalistes avaient même menacé d’entamer un mouvement de grève avant qu’ils ne soient à leur tour avertis de licenciement par le président de la République, Évariste Ndayishimiye.

Selon le président du Conseil national du dialogue social (CNDS), les négociations entre le ministère de l’Éducation et les syndicalistes se sont bien déroulées mais il y avait de « petits ajustements qui étaient nécessaires à faire ».

Le ministère de l’Éducation a gagné le pari. Le test de mise à niveau pour les enseignants aura bel et bien lieu. Il concerne les enseignants des trois premiers cycles de l’école fondamentale. Toutefois, les candidats ne seront pas seulement des enseignants. « Le perfectionnement des compétences s’étend aux gestionnaires du système éducatif dont les cadres et les hauts cadres de l’administration centrale, les directeurs communaux et provinciaux de l’enseignement et les inspecteurs des écoles, » a indiqué Sylvestre Ntibantunganya, ancien président du Burundi et actuel responsable du CNDS.

Des représentants des enseignants et du ministère lors de la signature de l’accord à Bujumbura (capitale économique)

Les deux parties se sont aussi convenues de l’organisation régulière des sessions de recyclage des enseignants conformément au cadre légal. Il y a aussi la mise à niveau des enseignants qui n’ont pas bénéficié de formation pédagogique.

Pour le représentant de la Cossesona, le test en cours d’évaluation ne doit pas être considéré comme un test d’évaluation du niveau des enseignants. « Il permettra au gouvernement d’avoir un module approprié de formation des éducateurs , d’identifier les besoins en ressources humaines, en support pédagogique pour pourvoir être au même niveau quant à la transmission des connaissances. Nous nous réjouissons du fait que les parties en négociation se soient convenues que les défis auxquels le système éducatif fait face ne sont pas seulement provoqués par l’enseignant », s’est-il félicité.

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Photo : à droite, l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya s’adresse à la presse

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