Kakuma (Kenya) : manque criant d’eau potable
Le camp de Kakuma au Kenya accuse un manque criant d’eau potable. Des réfugiés redoutent les maladies des mains sales. (SOS Médias Burundi)
Deux semaines viennent de s’écouler sans une goutte d’eau potable dans les fontaines et les robinets du camp de Kakuma situé au nord-ouest du Kenya.
Le changement climatique est venu aggraver la situation qui était déjà intenable dans cette partie presque désertique.
« Un bidon de 20 litres s’achète pour le moment à 500 shillings kényans. Cette somme peut suffir pour une ration journalière d’une famille avec de la pâte à la sauce simple. C’est vraiment catastrophique. Les gens peuvent avoir de quoi manger et manquer de l’eau pour la cuisson, se laver ou faire la lessive », disent des réfugiés burundais de ce camp.
Ils craignent des maladies des mains sales.
« Nous demandons au HCR d’inclure l’eau potable parmi les lots d’assistance. Sinon, la protection ne serait pas effective », disent-ils.
En juillet dernier, des cas de maladies diarrhéiques s’étaient manifestés dans ce camp surtout chez les enfants de moins de cinq ans. Ces réfugiés redoutent qu’une telle situation ne se reproduise si rien n’est fait.
Kakuma compte plus de 200 mille réfugiés de plusieurs nationalités dont plus de 20 mille Burundais.
________________
Photo d’illustration : vue partielle du camp des réfugiés de Kakuma
About author
You might also like
Nduta (Tanzanie) : plus de 300 réfugiés burundais accueillis
Ils sont venus de Mtendeli, un autre camp qui abrite des réfugiés burundais en Tanzanie. Ils constituent un premier groupe de tous les occupants du camp qui doivent être délocalisés
Giheta : plus de 500 familles de déplacés internes menacées de quitter leur site
Les déplacés internes, tous de l’ethnie Tutsi du site des déplacés de Ryanyoni dans la zone de Kabanga en commune de Giheta (province de Gitega , centre du Burundi) sont
Mahama (Rwanda) : le taux de rapatriement se réduit presqu’à 0%
Au plus fort des rapatriements en 2021, plus de 2000 réfugiés burundais prenaient la route du chemin retour mensuellement. Très récemment, ce ne sont que quelques 20 individus qui sont