Uvira : par manque d’écoles pour leurs enfants, certains Burundais demandeurs d’asile optent pour le rapatriement
Des Burundais installés dans les camps temporaires de Kamvimvira et Sange dans la province du Sud-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo demandent au HCR de faciliter leur rapatriement.Ils expliquent que ces camps temporaires n’ont pas d’écoles pour leurs enfants. (SOS Médias Burundi)
Certains parents ont témoigné à SOS Médias Burundi que leurs enfants viennent de passer deux ans sans aller à l’école.
« Depuis que nous sommes ici, nos enfants ne sont pas scolarisés. Il n’y a pas d’écoles dans le camp. Nos enfants n’ont pas quoi faire. Ils passent leur temps en train de mendier de l’argent auprès des passagers qui empruntent le tronçon Bujumbura- Bukavu, tandis que d’autres vont quémander dans des restaurants et des maisons d’habitation », a déploré une maman du camp de transit de Kavimvira.
Certains se voient contraints de rentrer au Burundi et demandent au HCR de les assister dans les procédures.
C’est le cas de Nshimiyimana, un homme d’une trentaine d’années, qui vit dans ce camp depuis un an.
« Jai deux enfants qui étudiaient à l’école primaire. Je veux retourner dans mon pays pour que mes enfants reprennent le chemin de l’école », a-t-il expliqué, tout en déplorant que les responsables du camp leur refusent de rentrer avant d’arriver dans le camp de Mulongwe dans le territoire de Fizi (même province).
La RDC abrite plus de 41.000 réfugiés burundais installés principalement dans les camps de Mulongwe et Lusenda basés à Fizi, en plus des demandeurs d’asile hébergés pour la majorité à Sange et Kamvimvira.
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Photo : des enfants issus des familles des demandeurs d’asile burundais dans le Sud-Kivu © SOS Médias Burundi
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