Ituri : 175 cas de violences sexuelles en un seul mois
La situation est rapportée par SOFEPADI (Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral) en Ituri (est de la RDC).
L’organisation regrette que les cas se sont beaucoup multipliés et demande à l’autorité administrative et sécuritaire de tout faire pour protéger les civils.
INFO SOS Médias Burundi
Les chiffres émanent du décompte quotidien de SOFEPADI. La coordinatrice locale de cette organisation alerte que la situation est alarmante.
« Ici à Bunia, c’est la première fois qu’on enregistre un tel chiffre de violences sexuelles basées sur le genre en un seul mois », indique Narrienne Atukuzwe.
Elle précise que la plupart des victimes sont des mineurs, déplacées de guerre.
« Ce qui nous inquiète de plus est que la plupart des victimes sont de mineurs. Elles ont moins de 18 ans. Elles tombent enceintes ou encore sont contaminées de maladies sexuellement transmissibles. C’est déplorable », regrette-t-elle.
Auteurs
D’après l’organisation, certains des auteurs de ces violences sont d’autres déplacés de guerre et des inconnus qui sont parmi les miliciens locaux ou encore des éléments » égarés » des services de sécurité.
Les victimes reçoivent une prise en charge médicale, psychologique et juridique mais également une réinsertion socio-économique.
SOFEPADI encourage également les victimes à oser dénoncer les auteurs pour qu’ils soient poursuivis devant la justice.
D’après l’organisation, certains cas de violences sexuelles sont dûs surtout aux difficiles conditions de vie que les déplacés mènent dans leurs sites.
« Nous demandons aux autorités administrative et militaire de tout faire pour un retour à la paix afin que les déplacés soient réintégrés dans leur zone d’origine », conclut SOFEPADI.
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Des femmes protestent contre les violences sexuelles au Congo, le 1er mars 2024( SOS Médias Burundi)
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