Gitega: À la veille des élections de 2020, le ministre de l’Intérieur appelle la société civile à la consolidation de la paix

Gitega: À la veille des élections de 2020, le ministre de l’Intérieur appelle la société civile à la consolidation de la paix

Ce vendredi,  le ministre de l’intérieur s’est entretenu avec des représentants des organisations de la société civile dans la capitale Gitega.  Il leur a demandé de veiller à ce que la paix ne soit pas perturbée par les scrutins de l’an prochain. (SOS Médias Burundi )

Le ministre a estimé que les organisations de la société civile n’ont pas droit à l’erreur à l’approche des élections de 2020.

Il s’est dit très satisfait de la diminution des cas de bavures entre les jeunes des partis politiques et des réunions clandestines.

Certains leaders de la société civile présents à cette réunion ont émis des inquiétudes auprès du ministre.

Jean Bosco Ndereyimana, de l’Association Burundaise pour l’Afrique, ABA a déploré ce qu’il qualifie de «politique discriminatoire » de l’Union Européenne.

« Elle accorde des financements à certaines  organisations au détriment des autres, » a-t-il accusé.

Adelphine Niyuhire, présidente de l’Association Burundaise contre le Sida et la promotion de la santé  (ABS) a de son côté dénoncé le fait que le gouverneur de la province de Karusi ait suspendu pendant six mois, sans raison l’exécution d’un projet de cette association .

Ildephonse Misago qui a représenté l’organisation Izere Ntiwihebure a  attiré l’attention sur les obsevateurs des prochaines élections.

« Nous vous demandons qu’il y ait un suivi rigoureux des organisations de la société civile qui se sont  inscrites à la CENI pour assurer l’observation des élections. Il faut qu’elles évitent des rumeurs et des montages pour ne pas tomber dans le même piège qu’en 2015, » a-t-il insisté.

Réagissant aux inquiétudes des uns et des autres, le ministre de l’Intérieur a indiqué que les gouverneurs des provinces seront invités dans les prochaines réunions pour répondre à leurs préoccupations.

Il a par ailleurs donné un délai de deux mois aux responsables des organisations de la société civile pour disponibiliser les rapports de leurs activités faute de quoi ils seront rayés de la liste des organisations de la société civile.

Previous Kayogoro (Makamba, sud du pays) : quatre membres du CNL arrêtés en un mois
Next Les polices tanzanienne et burundaise disent avoir démantelé un groupe de criminels se faisant passer pour des réfugiés