Gitega : l’Église Catholique, un des grands absents dans l’observation des prochaines élections

Gitega : l’Église Catholique, un des grands absents dans l’observation des prochaines élections

Ce jeudi,  le président de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante)  a lancé la campagne de présentation des membres des commissions provinciales.  Pierre Claver Kazihise a annoncé que  l’Église Catholique n’a pas présenté de dossiers pour l’observation des prochaines élections. Dans la province de Gitega et dans d’autres provinces les quotas ethniques ont été respectés tout comme la représentativité des femmes.(SOS Médias Burundi)

Dans la province de Gitega, la commission est constituée de 8 hutu, 5 tutsi. Parmi eux y figurent cinq femmes. Ils proviennent du CNDD-FDD, CNL, UPRONA reconnu par le gouvernement, le Parti Monarchique Parlementaires PMP, RADEBU, FROLINA, association des droits de l’homme IZERE NTIWIHEBURE, Église Pleine Évangile, CODIP, Union des églises chrétiennes du Burundi, New Développement Vision ainsi qu’un  représentant de l’administration.

Le président de la commission électorale indépendante Pierre Claver Kazihise a demandé aux nouveaux membres des commissions provinciales indépendantes d’enlever la casquette de leurs partis, organisations de la société civile et églises d’origine afin d’organiser des élections transparentes, claires, crédibles et équitables.

Les partis RANAC et FRODEBU, visibles sur terrain dans les 11 communes que comptent la province de Gitega se plaignent de n’avoir aucun représentant au sein de la CEPI Gitega, le président de la CENI a fait savoir que la province de Gitega n’a que 13 places et que plus de 30 partis qui ont déposé leurs dossiers ne peuvent pas trouver de place. Toutefois, Pierre Claver Kazihise  a indiqué que s’ils ne sont pas dans la composition de la CEPI à Gitega, ils le sont dans d’autres provinces du pays.

Le président de la CENI a précisé que l’Église Catholique du Burundi n’a pas déposé les dossiers et qu’elle ne sera pas représentée dans l’observation des élections. 

M.  Kazihise a souligné que si des lacunes sont constatées, les représentants des partis politiques, organisations de la société civile et des églises peuvent déposer leurs revendications du 23 au 25 septembre 2019.

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