La CFOR-Arusha estime que la situation sécuritaire reste préoccupante au Burundi
La Coalition des Forces de l’Opposition burundaise pour le Rétablissement de l’accord d’Arusha (CFOR-Arusha) a tenu une réunion le 23 octobre 2019 pour analyser la situation politique et sécuritaire qui prévaut au Burundi ainsi que la situation des réfugiés burundais. (SOS Médias Burundi)
La Coalition CFOR-Arusha indique qu’elle est préoccupée par l’insécurité grandissante au Burundi. Ses leaders sont revenus sur cette question lors d’une réunion qu’ils ont tenue le 23 octobre 2019.
Les attaques des groupes armés, les assassinats ciblés, des corps sans vie découverts ici et là au quotidien, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées deviennent monnaie courantes, selon cette coalition.
Après l’arrestation et la détention des journalistes du groupe de presse Iwacu, la CFOR-Arusha condamne aussi l’atteinte à la liberté d’expression et des médias et exige la libération immédiate et sans conditions de ces journalistes.
La CFOR-Arusha note avec regret qu’il y a toujours une menace de rapatriement forcé qui pèse sur les réfugiés burundais en Tanzanie.
Elle dit avoir été informée que plusieurs réfugiés se sont retrouvés sur la liste de ceux qui ont demandé de rentrer volontairement alors qu’ils ne se sont pas fait inscrire. Elle estime que c’est une manière déguisée de les rapatrier contre leur gré. Elle demande à la communauté internationale de rester mobilisée pour empêcher que ces réfugiés soient forcés de retourner dans un pays où leur sécurité n’est pas garantie.