Des réfugiés déplorent les conditions de vie à Kavimvira

Des réfugiés déplorent les conditions de vie à Kavimvira

Manger une seule fois par jour, manque d’eau potable et d’espace suffisant pour dormir, c’est le quotidien des réfugiés burundais dans les camps de transit en RDC. (SOS Médias Burundi)

Par manque des produits de première nécessité, ces demandeurs d’asile sont obligés de sortir du camp malgré l’interdiction pour aller travailler dans les champs des Congolais afin de gagner la vie.

L’exemple est de Penina H., 38 ans, qui passe toute la journée, dans la rivière Kavimvira, ne fut-ce que pour avoir de l’argent pour nourrir ses enfants. Elle explique que le quota de la ration que le HCR donne aux ménages n’est pas suffisant.

Son compatriote Jean K. indique qu’avec ce genre de travaux, il peut gagner 3000 Francs congolais par jour.

Ces Burundais soulignent qu’ils encourent beaucoup de risque en sortant du camp. Ils demandent au HCR d’augmenter la ration, de leur donner de l’eau potable et d’accélérer le processus de leur transfert vers le camp proprement-dit de Mulongwe. Ils disent espérer y mener une vie digne d’un réfugié. Le camp de transit de Kavimvira est installé en territoire d’Uvira dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la RDC. Cette province compte en plus de Kavimvira, trois autres camps qui accueillent des Burundais, à savoir les camps de Mulongwe et Lusenda ainsi que celui de transit installé à Sange.

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