Covid-19 : les premiers vaccins seront disponibles en novembre
L’annonce a été faite par le ministre en charge de la santé ce jeudi en marge d’une réunion de validation du plan national de lutte contre le Covid-19. Thaddée Ndikumana a une fois de plus rappelé que « la vaccination est volontaire ». (SOS Médias Burundi)
Selon le ministre, le plan en question contient deux nouveaux piliers : celui communautaire et la vaccination.
Pour le premier, M. Ndikumana explique qu’il consiste à impliquer les agents de santé communautaires ainsi que les élus locaux dans la lutte contre la pandémie. « Les agents communautaires jouent un grand rôle dans la sensibilisation sur les mesures de prévention mais aussi dans le suivi des personnes testées positives. Ils sont indispensables pour suivre si l’auto- confinement à la maison est réel, ainsi que pour le rappel des malades qui sont sous traitement pour qu’ils fassent les tests de contrôle après 4 jours », a-t-il expliqué.
S’agissant du volet vaccination, il a rappelé que le Burundi s’apprête à recevoir environ 3 millions de doses promises par la banque mondiale et la Chine. « Nous avons déjà commencé à mettre sur place des équipes techniques. Ce sont elles qui vont proposer des sites de dispensation du vaccin, la mise à niveau des prestataires des soins qui vont participer à cette campagne, le plan de communication […] », a-t-il poursuivi tout en indiquant que les vaccins vont arriver entre le 25 octobre et la première quinzaine du mois de novembre.
« La vaccination sera volontaire. Il y aura des fiches de consentement pour ceux qui voudront recevoir ces vaccins. Ça fait 2 ans que des vaccins ont été développés. Le gouvernement ne va pas amener quelque chose de nuisible à la santé de la population. Le recul de 2 ans est suffisant pour pouvoir identifier si tel ou tel autre vaccin a des effets positifs majeurs par rapport aux effets indésirables qui pourront surgir. Vous avez vu que même en Occident, il y a des vaccins qui ont été retirés. La population doit être tranquille », a-t-il conclu.
Si le Burundi commence à vacciner sa population, l’Érythrée restera le seul pays africain à ne pas encore accepter le vaccin.
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Photo : Thaddée Ndikumana, ministre en charge de la santé, le 7 octobre 2021 à Bujumbura
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