Gitega : 6 mois après l’incendie à la prison centrale , les conditions carcérales restent insupportables
Les travaux de réfection de la maison de détention de Gitega (capitale politique) tardent à finir. La mise en application de la grâce presidentielle n’a pas résolu le problème de surpopulation carcérale à la prison centrale de Gitega . Elle abrite 1262 détenus pour une capacité d’accueil de 400 personnes. (SOS Médias Burundi)
34 détenus de la prison centrale de Gitega qui étaient accusés de petites infractions (vol simple, escroqueries…) ont été libérés mercredi dernier, c’est dans le cadre de la grâce presidentielle.
Cette information est confirmée par une source à la prison centrale de Gitega.
Toutefois, la mesure n’a pas du tout résolu le problème de surpopulation carcérale à la maison d’arrêt.
Construite en 1926 avec une capacité d’accueil de 400 personnes, la prison centrale de Gitega héberge actuellement 1262 détenus dont 121 femmes.
Les travaux de réfection restent toujours à l’état embryonnaire suite à la lenteur du déblocage des fonds par le ministère des finances.
Alors que plusieurs occupants proviennent des provinces Ruyigi, Cankuzo et Karusi (centre-est) où ils reçoivent très rarement d’assistance familiale, une ration journalière de 350 grammes de haricot et de 350 grammes de farine de manioc est insuffisante,selon les concernés.
Les détenus de la prison centrale de Gitega demandent à toute âme charitable de leur venir en aide.
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Photo d’archives : un journaliste en compagnie d’un militaire et d’un policier constatent les dégâts à la prison de Gitega