LES RÊVES DE BAREGEYA: quand la haine de «faux » Burundais booste le tourisme rwandais

LES RÊVES DE BAREGEYA: quand la haine de «faux » Burundais booste le tourisme rwandais

Au mois de mars le nom du Burundi s’est fait connaître dans le monde entier, à travers l’univers basketballistique. Les dirigeants burundais se sont rendus compte que cet honneur ne devait pas leur échoir. C’est ainsi que refuser de porter un maillot avec la mention « Visit Rwanda », a fait connaître davantage le Rwanda. Baregeya ne savait même pas que le tourisme rwandais est si bien organisé qu’il pouvait sponsoriser le championnat africain de basketball le plus relevé.Le pauvre rêve et rêvera encore. Opinion par Mahoro (SOS Médias Burundi)

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Enfin le Rwanda isolé ! Mis au ban du reste du monde. Aucune route ne mène dans ce petit pays enclavé. Toutes les routes sont en mauvais état. Aucun avion n’y va, car le Burundi a décidé de détruire toutes les routes et les ponts aériens pour avions. Je vois le président rwandais pleurer, suppliant le Burundi pour rouvrir les frontières. Au Burundi, les céréales, les fruits, les tubercules pourrissent parce qu’ils ne sont plus acheminés au Rwanda dont le peuple meurt de faim, parce que sevré de ces produits.

Pire encore, on ne peut plus trouver nulle part « Visit Rwanda », même pas dans les livres, sur les maillots de différentes équipes (Arsenal, Paris Saint Germain, Bayern Munich, etc.), dans les moteurs de recherche sur internet, on ne peut même plus prononcer ces deux mots, sous peine de voir sa langue paralysée.

Je vois le blackout total sur tout ce qui concerne le Rwanda. Il n’est pas connu. On dirait que le nom Rwanda ne relève même pas de l’histoire. En fait, il n’y a que moi, pauvre rêveur, qui en parle encore.

Je vois un président d’un pays voisin au sud du Rwanda, tenir un steak de commandement. Quel embonpoint ! Il a avalé un ballon de basketball, sans doute ! Ce basket qui faisait visiter le Rwanda. Eh oui, président du Rwanda-Urundi, plutôt empereur de toute l’Afrique. Où est le président rwandais ? Je ne peux pas le voir, car c’est un pays non visité, qui n’existe plus que de nom. Le Burundi profite désormais de toutes les recettes engendrées par le label « Visit Rwanda ».

Visit Rwanda, « Neva » Visit Burundi

Baregeya ne faisait que rêver.
Car « Visit Rwanda » fait visiter le Rwanda plus qu’il ne le faisait avant l’incident, avant la bêtise des autorités burundaises, interdisant aux joueurs de Dynamo Basketball Club de porter le maillot avec mention « Visit Rwanda », sponsor officiel de la Basketball Africa League (BAL). Le club qui avait investi jusqu’à recruter de très grands joueurs étrangers, a malgré tout fait honneur au Burundi en battant d’entrée de jeu une équipe sud-africaine de renom. Toutes les autres équipes adverses avaient alors tremblé, le monde entier allait enfin connaître le Burundi. Petit bémol, les joueurs venus du Burundi (plutôt d’Éden) se voient interdits de porter le maillot avec Visit Rwanda.

Ainsi, la fausse politique s’invite dans le sport, Neva, le jaloux, préférant ternir le nom du Burundi que de voir celle du Rwanda redorée. Suite à cette décision, Dynamo s’est vue refuser de poursuivre la compétition, et le Burundi s’est exposé à de graves sanctions. Voilà un pouvoir prêt à tout sacrifier pour montrer au monde entier sa haine, digne d’un imbécile, envers son voisin.

Ce que Neva a fait, a eu un effet boomerang.

Tenez ! Moi-même, comme des centaines de millions, voire des milliards d’autres personnes, ne savais pas ou ne m’intéressais pas à cette mention sur le maillot, que Dynamo a été contrainte de couvrir le label sur son maillot lors de son premier et unique match avec un ruban adhésif. Un fait qui a tellement fait de bruit que le monde entier s’est intéressé à « Visit Rwanda ». Ainsi la haine, plutôt la bêtise des fameux dirigeants burundais, booste le tourisme rwandais.

Incompétence et haine

Rien d’étonnant. Un Évariste Ndayishimiye qui a sacrifié les dividendes issues des échanges transfrontaliers entre le Burundi et son voisin du nord, aurait-il hésité de sacrifier une équipe de basketball ? Il est supposé diriger un pays qui vivote par magie. Un pays qui manque de tout, une population affamée sous les moqueries de son propre président, qui devrait en avoir honte.

D’aucuns se demandent pourquoi le président Ndayishimiye nourrit une haine viscérale envers son homologue de l’autre côte de la Kanyaru. Comme si les vies des militaires burundais fauchées en République démocratique du Congo ne suffisaient pas, au nom de cette haine, il a ajouté le drame au drame en préférant sortir son pays de ce prestigieux championnat auquel une équipe burundaise prenait part pour la première fois.

Le Monde entier a connu davantage le Rwanda à travers ce geste de Ndayishimiye qui a agi par le biais de sa marionnette de faux apôtre Jean Paul Manirakiza qui ne peut pas justifier la disparition de plus de 72 milliards de francs burundais. Parachuté de nulle part à la tête de la Fédération de basketball du Burundi, en voilà un exploit qui s’ajoute à une panoplie d’autres pas moins scandaleux.

Bienvenue au pays enfoncé jusqu’au cou dans le chaos, mais que les dirigeants voient en paradis.

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