Bunyoni, Premier ministre : un très mauvais signe selon Human Rights Watch
Alain Guillaume Bunyoni a prêté serment en tant que Premier ministre ce mercredi. Human Rights Watch commentant cette nomination, redoute « une poursuite du programme de répression ». (SOS Médias Burundi)
Dans une interview accordée à SOS Médias Burundi, Lewis Mudge, le directeur Afrique centrale de Human Rights rappelle que sous les ordres de M. Bunyoni, des policiers et militaires ont persécuté des opposants. Le nouveau chef de gouvernement fait l’objet de sanctions de la part des États-Unis, ajoute-t-il.
Lewis Mudge, directeur Afrique centrale à Human Rights Watch
Human Rights Watch et d’autres chercheurs ont documenté ce que fut la répression et les violences à l’égard des civils réels ou supposés opposants du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Ces abus ont été commis – pour la plupart – par les forces de sécurité et la ligue Imbonerakure.
Burundi: qui sont le premier ministre et le vice-président approuvés par le parlement ? https://t.co/Fz0mFiR6vg #Burundi??
— SOS Médias Burundi (@SOSMediasBDI) June 23, 2020
À cette époque, Alain Guillaume Bunyoni était effectivement ministre de la sécurité publique et chef de la police nationale. « C’est à dire à la la tête du système responsable de la répression », dénonce M. Mudge
About author
You might also like
Bujumbura : le financement pour les élections de 2020 divise l’UPRONA
Pour bien battre campagne, le parti UPRONA doit réunir une somme de plus de 4 millions de dollars américains. Le projet divise les Badasigana ( militants de l’UPRONA). Il y
Nyarusange (Gitega) : sept membres du parti CNL interpellés
Sept membres du Congrès National pour la Liberté ont été interpellés par la police et des Imbonerakure (jeunes affiliés au parti CNDD-FDD) sur la colline Gasenyi de la commune de
Manifestation de Bruxelles : le parti CNL dans le collimateur du président Neva, Rwasa livre Magera
De son retour de Bruxelles du 6ème sommet Union européenne-Union africaine, le président Évariste Ndayishimiye n’a pas caché son mécontentement quant à la manifestation organisée par des Burundais vivant en