Gitega: les personnes vivants avec handicap psychique demandent la gratuité des soins

Gitega: les personnes vivants avec handicap psychique demandent la gratuité des soins

Des personnes qui se font soigner des maladies mentales éprouvent des difficultés de payer la facture après traitement. Le centre local responsabilisé dans le traitement des patients avec handicap psychique est débordé dans la capitale politique. (SOS Médias Burundi)

Les soins médicaux des personnes qui ont des problèmes mentaux sont très chers. Certaines familles sont dans l’impossibilité de payer la facture après le traitement.

« J’ai des difficultés de payer 500.000 francs pour les médicaments. Je suis obligé de vendre soit une vache ou une partie de ma propriété foncière », se désole Balthazar Ntakarutimana, étudiant à l’Université du Burundi après deux semaines d’hospitalisation.

Ce n’est pas le jeune Ntakarutimana qui éprouve des difficultés pour payer seulement. Ernest Ntawumbabaye, originaire de la commune de Bugendana en province de Gitega a un membre de la famille sous suivi médical. La facture s’élève à un million de francs burundais. Le malade fait des crises répétitives et la famille estime être au bout de ses forces.

En plus des coûts élevés pour faire soigner des individus vivant avec handicap psychique, les familles déplorent la stigmatisation dont ils sont objet.

Les malades et leurs familles demandent au gouvernement d’instaurer la gratuité des soins pour les malades mentaux comme il en est le cas pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.

Cette demande est appuyée par Adelin Bampendubwenge, responsable du centre des soins mentaux de Gitega.

Il déplore qu’il y a des patients indigents qui ne parviennent pas à régler leurs factures.

Le centre médical de Gitega ne comptent que 20 lits.

Les responsables demandent au gouvernement de leur donner un terrain d’extension de cette infrastructure sanitaire.

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Photo : centre de soins mentaux de Gitega

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