Burundi : lumière sur une mort manipulée qui ne cesse de faire des victimes

Burundi : lumière sur une mort manipulée qui ne cesse de faire des victimes

Ce 7 mai 2015, plusieurs manifestants se trouvent sur la rue principale qui relie la chaussée Peuple Murundi et le Boulevard du 28 novembre en passant par le quartier Jabe en zone de Bwiza et la zone de Nyakabiga dans la commune de Mukaza, centre de la ville de Bujumbura. Des manifesants chantent devant des policiers « professionnels » qui ne font que les empêcher de franchir une barrière pour se rendre sur le Boulevard. Des manifestants composés pour la majorité de jeunes gens scandent des slogans: »Vous policiers, votre mission n’est pas celle de nous tuer, ce n’est pas celle de tirer à vue ». Quelques journalistes sont présents dont un reporter SOS Médias Burundi. Ce dernier , travaillait pour deux médias étrangers à l’époque et la radio Bonesha Fm, basée à Bujumbura.Soudain, la foule se précipite vers une entrée de l’Université du Burundi , campus Mutanga en face de la 9e avenue du quartier Nyakabiga 3. Entre la 11e et la 10e, il y avait un petit marché de femmes. Une vendeuse de légumes et bananes crie: « Il ya des inconnus ici! ».

Le reporter SOS Médias Burundi est le dernier à quitter l’avenue de l’Imprimerie communément appelée: Avenue de la mort. Beaucoup de Hutus y ont été tués, souvent brûlés vifs, après l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier Hutu élu chef de l’État , en octobre 1993. Arrivé en haut de la 10e avenue, il y voit deux hommes que les manifestants trainent par terre ou immobilisent contre un container. Dans la foule, il capte quelques langages codés des manifestants qui disent : « nous devons les tuer, nous devons nous venger ». Ils voulaient venger trois manifestants dont un jeune homme de 16 ans qui avaient été tués trois jours avant. Ils ont été atteints par balles quand Adolphe Nshimirimana, l’ancien chef des services secrets burundais et sa garde ont ouvert le feu sur des manifestants qui avaient bloqué le Boulevard du 28 novembre alors que la première dame de l’époque Denise Nkurunziza allait l’emprunter pour rentrer au palais de Kiriri,à Bujumbura.

L’auteur de l’article Éloge Willy Kaneza derrière les ministres Gaciyubwenge, Nduwimana, Nizigama et le chef d’état-major Prime Niyongabo, le 7 mai 2015, crédit photo : Jean Pierre Aimé Harerimana

Avec ses confrères, ils approchent les leaders des manifestants pour leur en parler. Mais des jeunes enragés ne veulent même pas écouter leurs chefs. Ils commencent à gifler les deux hommes, leur jeter des pierres et les bastonner. Sauf des policiers qui entrent pour « tuer », la police normalement reste postée en dehors des quartiers contestataires. Ce sont les militaires qui circulent à l’intérieur du quartier. Or, ceux-là se trouvaient un peu loin dans le quartier 1 de la zone.

Réalisant le danger, Éloge Willy Kaneza et ses collègues tentent de tout faire pour que le pire ne se produit pas , retarder les jeunes manifestants épuisés par deux semaines de contestations et l’isolement de leur zone. Ils posent des questions aux deux hommes qui donnent des réponses souvent controversées. Mais ils s’accordent à dire qu’ils travaillent pour une compagnie de téléphonie mobile et qu’ils etaient venus dans ce cadre. Les deux se trouvaient dans un fossé le long de la clôture du campus Mutanga quand ils ont été aperçus par les commerçantes. Léonidas Misago avait beaucoup de cartes-sim sur lui. Il dit : notre chef est un Ougandais. J’ai son numéro de téléphone. Vous pouvez l’appeler pour confirmer. Mais en changeant les cartes-sim dans son petit téléphone, il n’arrive pas à trouver son contact. Il est très traumatisé. L’action se répète et se répète…

Assassinat ignoble

La colère gagne les esprits des manifestants chaque minute qui passe. Entre temps, des responsables des manifestants sont allés alerter les militaires. « Assez! », lancent des jeunes hommes extrémistes, « Tuons-le ». Des jets de pierres fusent de partout, les journalistes se sauvent tout comme la plupart de manifestants. L’auteur de l’article a vu une grosse pierre qui a achevé Léonidas.

Court échange entre les ministres Gaciyubwenge, Nduwimana et Nizigama rejoint par le chef d’état-major Prime Niyongabo pour décider celui qui devrait parler aux médias, crédit photo : Jean Pierre Aimé Harerimana

Elle a écrasé sa poitrine. Ce journaliste s’était caché dans un ménage devant lequel il a été tué. Une veuve console sa fille et son fils qui pleurent. Elle est choquée et a de mauvais souvenirs.

« Ces jeunes gens ne savent pas ce qu’ils font. Nous allons revivre la même situation que celle de 1993 », dit-elle. Elle essaie de retenir les larmes. Quelques minutes après, un major de l’armée burundaise arrive avec ses hommes. Très en colère, il veut tirer sur quelques jeunes gens qui sont restés mais se retient et ordonne à tout le monde de quitter les lieux.

Manipulation

Léonidas Misago a été lâchement assassiné par des jeunes gens à peine sortis de l’adolescence. Quand ils ont remarqué qu’il était mort, ils se sont même amusés. Ils sont allés chercher des pneus, et tout ce qui peut prendre feu qu’ils ont pu trouver. Ils les ont brûlés sur son cadavre. Le corps restera à la 10e avenue jusqu’à la tombée de la nuit. Dans l’après-midi, les ministres en charge de la sécurité, de la défense, des affaires intérieures et des relations extérieures se rendent à Nyakabiga, accompagnés de quelques ambassadeurs et du chef d’état-major. Ils hésitent. « Qui va s’exprimer ? ». Finalement c’est celui des affaires intérieures qui finira par parler aux médias. Édouard Nduwimana a été bref parlant d’une tuerie ignoble et d’un acte qui ne restera pas impuni comme l’avait suggéré le général Pontien Gaciyubwenge, alors ministre de la défense en accord avec le général Prime Niyongabo, chef d’état-major et le général de police Gabriel Nizigama, alors ministre de la sécurité publique.

Le parti au pouvoir et ses sympatisans en ont profité pour accuser les manifestants « Tutsis », « connus pour leur mode de tuer en brûlant les gens vifs ».

Pacifique Nininahazwe, célèbre activiste burundais a été visé et accusé nommément d’avoir ordonné cette mort. Mais ils n ‘ont jamais mentionné le deuxième homme qui a été sauvé par des responsables de manifestants au risque de leur vie car certains ont reçu plusieurs jets de pierres, et ont été blessés. Il mourra après avoir été évacué vers un hôpital de Bujumbura par des secouristes de la Croix-Rouge Burundi, selon certaines sources.
M.Nininahazwe est qualifié de tous les noms même par des personnes qui ne le connaissent pas. On ne le rate pas sur les réseaux sociaiux tout comme dans les médias.

« C’est un ancien sans-échec. Il veut réintroduire le mode de tuer des sans-échec », l’enfonce-t-on. Après l’assassinat du président Ndadaye, deux blocs de jeunes se créent dans la capitale Bujumbura, les sans-échec dans les quartiers Tutsis. La milice Tutsie était reconnue pour sa cruauté à tuer en brûlant vives ses victimes.

En 2015, Pacifique Nininahazwe a dénoncé l’assassinat de Léonidas Misago. Il a la même position aujourd’hui.

« 9 ans après, je suis toujours habité par l’indignation et l’incompréhension de ce qui a pu se passer le 7 mai 2015 à Nyakabiga. Nous nous battions pour la dignité de tous les Burundais, y compris les Imbonerakure. Le même jour, j’ai condamné fermement le lynchage de Léonidas Misago, un être humain, un compatriote. Je maintiens mon message et ma solidarité avec sa famille », indique l’activiste aujourd’hui en exil et recherché par la justice burundaise pour ce fait entre autres.

Mais il s’oppose à la manipulation de « cet assassinat ignoble ».

« Ceci dit, j’estime qu’il y a trois considérations importantes à soulever.
D’abord cet événement a été unique au moment des manifestations contre le troisième mandat de Nkurunziza. Dans aucun autre endroit, nous n’avons observé un phénomène pareil, en dépit des provocations horribles et insoutenables qu’ont dû endurer les manifestants de la part de la police et des Imbonerakure. Il y a donc lieu de s’interroger si le meurtre de Léonidas Misago n’a été qu’un accident (une réaction de foule) ou s’il avait été sciemment préparé par une officine qui voulait entacher notre manifestation.

Ensuite, il importe de s’intéresser à l’identité de la victime. Léonidas Misago était originaire de la commune Gahombo en province de Kayanza. Il résidait dans une localité de Bubanza et y vendait des unités de recharge téléphonique. Ici, il y a deux interrogations importantes : comment s’est-il retrouvé à Nyakabiga ce 7 mai 2015 et comment les manifestants de Nyakabiga ont-ils su qu’il s’agissait d’un milicien Imbonerakure ? A mon avis, il doit y avoir eu des personnes infiltrées dans la manifestation qui ont passé ces informations pour attiser la colère de la foule. Rappelons à cet égard une information extrêmement importante qui a circulé ce jour-là : la victime aurait été emmenée par le tristement célèbre officier du SNR (Service national de renseignements) , Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu. Cette information a même été confirmée en 2016 dans un témoignage d’un ancien cadre du CNDD-FDD. Selon ce cadre, Léonidas Misago avait passé à la permanence nationale du CNDD-FDD avant de se faire transporter à Nyakabiga par Kazungu. Ce cadre a évoqué une réunion tenue à la permanence dans le but de salir les manifestations par le meurtre d’un innocent. Pour lui, le meurtre de Léonidas Misago était programmé.

Enfin, j’aimerais condamner et dénoncer l’instrumentalisation politico-ethnique que le CNDD-FDD fait du lynchage de Léonidas Misago. Certes Léonidas Misago était Hutu, mais il n’a pas été tué à cause de son origine ethnique. Les manifestants étaient des Hutus, des Tutsis et des Twa. Un des manifestants présents sur les lieux, Célestin Ntakirutimana, a été arrêté en février 2019 et condamné en 2020. Pourtant, Célestin Ntakirutimana est également Hutu. Il n’y a rien d’ethnique dans la contestation du troisième mandat de Nkurunziza, toutes ethnies confondues, nous réclamions le respect de la Constitution de la République du Burundi et de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi ».

« Pour moi, Léonidas Misago est une victime du troisième mandat du Président Nkurunziza. Son cas ne devrait pas nous diviser. Je réclame toute la lumière sur ce crime odieux, tout comme je le fais pour tous les autres crimes du troisième mandat », insiste l’activiste.

Première victime

En 2015, un homme qui habitait Mugoboka, un quartier à la périphérie entre la ville et la province Bujumbura a rejoint la contestation contre un autre mandat controversé de feu président Pierre Nkurunziza. Célestin Ntakirutimana, 30 ans à l’époque gagnait sa vie en faisant le transport rémunéré de tricycle. Après le putsch manqué du 13 mai, il est rentré dans sa commune de Gitobe, en province de Kirundo au nord du pays. Avant août cette année-là, il a été arrêté et emmené dans un cachot de la police judiciraire à Kirundo. C’est l’ancien chef des renseignements Adolphe Nshimirimana qui a décidé de sa libération après l’avoir interrogé en présence du du responsable en chef des parquets en provinces de Ngozi, Muyinga et Kirundo dans le nord-est. Des militants zélés du CNDD-FDD l’avaient soupçonné de faire venir des munitions du Rwanda voisin et de recruter des jeunes gens pour aller se faire enrôler dans des groupes armés et recevoir une formation militaire. Après vérification, les services secrets se sont rendus compte qu’il s’agissait d’accusations gratuites. Il a été relâché.

En 2019, un ami de Célestin vivant en Ouganda l’appelle et lui dit qu’il peut mieux gangner sa vie dans ce pays où les Burundais peuvent se rendre sans demander de visa. L’ancien manifestant tenait une buvette dans sa localité natale. Seulement, il n’a pas de passeport ou laissez-passer, seuls documents pouvant lui permetttre d’aller en Ouganda. C’est ainsi qu’il part à Bujumbura. Un week-end de février cette année, il est arrêté dans un bar de Mutanga Sud, un quartier de la capitale économique. Les soupçons sont les mêmes. Les Imbonerakure (membres de la ligue des jeunes du CNDD-FDD) qui l’ont interpellé l’ont remis à des policiers qui l’ont fait transiter par le quartier général de la police judiciaire à Jabe avant de l’emmener aux cachots des renseignements situés non loin de la Cathédrale Regina Mundi.

« Franchement parlant, je n’ai pas été torturé durant mon séjour aux renseignements. Chaque fois que des agents commençaient à me tabasser, Kazungu venait à mon secours et leur disait: son cas est connu à Kirundo, laissez-le », se souvient l’homme aujourd’hui en clandestinité. Quand il a été appréhendé par des Imbonerakure en tenue civile, il avait déjà eu son passeport.

Le 6 mars 2019, il est présenté à la presse avant d’être directement acheminé dans la prison centrale de Bujumbura. L’homme de 39 ans maintenant, sera interrogé par un magistrat.

« L’homme qui m’a interrogé était en congé. Les autres magistrats qui, probablement n’avaient pas de dossier à traiter n’ont pas été autorisés à s’occuper de mon cas. J’ai dû attendre », se souvient le concerné. Deux téléphones et une somme de cent euros qu’une tante lui avait envoyée resteront confisqués par la justice.

Célestin témoigne avoir été détenu dans une cellule isolée jusqu’à la fin 2021.

« Des fois je pouvais passer trois jours sans manger et on me servait de la pâte mélangée avec des cailloux. J’ai développé une tuberculose des os et suis devenu handicapé ».

Le trentenaire qui est handicapé jusqu’à présent , implore la grâce du chef de l’État.

« Ma femme s’est mariée à un autre homme pendant mon séjour en prison. Mes cing enfants (entre 7 et 15 ans) vivent comme des orphelins aujoud’hui. Ma mère est aussi handicapée, elle ne peut pas s’occuper d’eux. J’ai tenté à plusieurs reprises d’écrire au chef de l’État pour lui parler de mon cas, en vain », indique-t-il.

Fin juillet 2023, Célestin Ntakirutimana a été libéré dans le cadre d’une faveur accordée à des détenus dont la santé s’est lamentablement détériorée. Il est retourné sur sa colline natale. Mais quelques temps après, la chasse à l’homme a recommencé. Selon des sources au sein du parti CNDD-FDD, « sa photo a été partagée dans les groupes WhatsApp de toutes les provinces pour alerter surtout les Imbonerakure pour qu’ils l’arrêtent quand ils le verront ».

« Il nous a endeuillé », disait un message accompagnant sa photo, racontent des militants de l’ancienne rébellion Hutu.

Craigant pour sa sécurité, il a fui et estime que « je suis victime de la manipulation d’un assassinat ignoble ».

Ce 6 mars, Pierre Nkurikiye , un porte parole de la police burundaise a dit aux médias que « Célestin a reconnu et avoué tous les faits lui reprochés ». C’est- à-dire avoir participé dans l’assassinat de Léonidas Misago, dans l’action de l’imoler vif, selon les autorités burundaises.

« Je n’avais jamais vu Pierre Nkurikiye dans ma vie. C’est ce jour-là que je l’ai vu pour la première et dernière fois. Quand on m’a sorti de ma cellule, on m’a ordonné de ne parler à personne, de ne répondre à aucune question, et des journalistes sont venus filmer. J’avais des menottes aux mains. Que le bon Dieu le pardonne. Il a vraiment menti ». Les péchés que les autorités burundaises lui ont collé, Célestin les a appris quand il est arrivé à la prison.

Les ministres Gaciyubwenge, Nduwimana, Nizigama et le chef d’état-major Prime Niyongabo avec d’autres officiels dont des agents des renseignements et un commissaire de la commission nationale des droits de l’homme, le 7 mai 2015, crédit photo : Jean Pierre Aimé Harerimana

« Dois-je être traité comme un paria tout simplement pour avoir participé aux manifestations? Je connais beaucoup de militants du CNDD-FDD avec qui nous étions ensemble dans les manifestations mais qui ont même des postes de responsabilité maintenant », interroge l’homme en cavale.

«Je regrette d’avoir assisté, en toute impuissance, à l’assassinat de Léonidas Misago, un innocent présumé, au lieu de le traduire en justice, si charges il y en avaient. M’opposant à la manipulation, Misago n’a pas été brûlé vif. Il a plutôt été saisi par une foule nombreuse de manifestants, tabassé à mort, à coups de fouets et jets de pierres avant d’être carbonisé. Que son âme repose en paix. L’intolérance et la justice populaire ne seront jamais solutions aux divergences de vues sociopolitiques au Burundi. Seuls, la vérité, le respect de l’opinion autre et diverse, une justice équitable et indépendante sont susceptibles d’asseoir la démocratie et la cohabitation pacifique asein des Burundais », dit un témoin de la scène qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité.

D’autres victimes

Sept fonctionnaires sont en prison. Il leur est reproché d’avoir accordé la liberté conditionnelle à un prisonnier « poursuivi pour des crimes très graves ». Gordosie Minani, conseillère de la ministre en charge de la Justice , Oscar Barankariza et Clovis Cimpaye, conseillers au ministère de la Justice, la cheffe de la section juridique à la prison centrale de Mpimba Odette Ndayisenga, Léoncie Mbonyingingo et Rachelle Ntibindaba, alors affectées à la même section ainsi que l’ancien directeur de cette prison Serges Nibigira alias Gikona sont en détention depuis début mars dernier. Gordosie Minani avait été nommée en juillet 2023 à la tête d’une commission qui devrait analyser les dossiers des détenus déjà condamnés afin d’élaborer une liste de prisonniers-candidats à la libération conditionnelle.

En attendant de connaître leur sort, Célestin lui, a un seul et unique souhait.

« Qu’on me laisse vivre en paix au Burundi pour que je puisse élever mes enfants. Même si je suis handicapé, je pourrais demander de l’aide à des amis ».

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Photo : un OPJ fait le constat de la mort de Léonidas Misago, le 7 mai 2015, crédit photo : Jean Pierre Aimé Hererimana

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