Dzaleka (Malawi) : vol à main armée
Plusieurs crépitements d’armes ont retenti au camp de Dzaleka dans la nuit de mardi à Mercredi. Des hommes armés ont dévalisé des boutiques. (SOS Médias Burundi)
D’après plusieurs témoins, des hommes armés «en tenue qui ressemble à celle de l’armée (malawite), à bord d’un pic up qui ressemble aux véhicules de la police (du Malawi )» se sont introduits dans deux zones du camp de Dzaleka: Lisungwe et Kawale.
« Nous soupçonnons qu’il s’agit des éléments de la police car les victimes ont appelé au secours, en vain », font savoir des réfugiés de Dzaleka.
Plusieurs coups de fusils ont été entendus. Trois boutiques tenues par des Rwandais et des Burundais ont ensuite été vandalisées. Un commerçant d’origine burundaise a déclaré à la police que « les criminels lui ont volé trois millions de kwacha malawites ».
La police affirme avoir entamé des enquêtes. Des réfugiés ont été interpellés, d’après la police locale.
Le camp de Dzaleka compte plus de 50 000 réfugiés de plusieurs nationalités, dont plus de 11 000 Burundais.
______________________________________________
Photo : des personnes marchent à l’intérieur du camp de Dzaleka dans le district de Dowa dans la région centrale du Malawi, le 20 juin 2018, DR
About author
You might also like
Dadaab-Kakuma (Kenya) : la justice s’oppose à la décision du gouvernement de fermer les deux camps de réfugiés
C’est la haute cour de justice kényane qui a décidé en réaction à une mesure du gouvernement kényan le mois dernier. Il convenait la fermeture des camps de réfugiés de
Nakivale (Ouganda) : une centaine de réfugiés burundais demandent d’être rapatriés
Ils ont dernièrement adressé une correspondance au chef de l’État burundais. Ces réfugiés disent solliciter son intervention pour qu’il facilite leur rapatriement surtout qu’ils affirment avoir pris connaissance de l’évolution
Nakivale (Ouganda) : vers un financement de projets des réfugiés
L’agence de développement et de coopération américaine (USAID) mène une enquête au camp de Nakivale en Ouganda. Il est question de rencontrer dans un premier temps des partenaires humanitaires au