Photo de la semaine : le président Neva gracie les journalistes d’Iwacu

Photo de la semaine : le président Neva gracie les journalistes d’Iwacu

Ils ont été libérés la veille de Noël en fin d’après-midi. Toutes les charges qui pesaient sur eux ont été abandonnées. Dans un décret signé le 23 décembre, le chef de l’État spécifie que nos collègues du groupe de presse Iwacu bénéficient de la « remise totale des peines privatives de liberté ». (SOS Médias Burundi)

Dans une réaction à chaud, Muthoki Mumo, représentante de CPJ (Committee to protect Journalists) a espéré une étape déterminante pour la liberté de la presse au Burundi.

« Nous sommes profondément soulagés et très contents(…). Nous réitérons qu’ils ne devraient pas avoir passé un seul moment derrière les barres pour avoir fait leur travail. C’est une étape importante pour le gouvernement pour améliorer les conditions des journalistes au Burundi afin qu’ils puissent travailler librement, de façon indépendante sans crainte de perdre leur liberté tout simplement pour avoir fait leur travail d’informer le public », a-t-elle réagi.

Le 30 Janvier, un tribunal avait puni de deux ans et six mois d’emprisonnement les quatre reporters d’Iwacu.

Toutefois, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Égide Harerimana et Terrence Mpozenzi ont dû s’acquitter de leur amende soit 530 dollars américains.

Ils avaient été arrêtés en Octobre 2019 alors qu’ils couvraient des affrontements entre un groupe armé en provenance du Sud-Kivu ( Est de la RDC) et les forces de l’ordre.
Ils ont été accusés de « tentative impossible d’atteinte à la sécurité de l’État ».

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Photo : les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu lors d’une réception organisée par leurs collègues et proches à Bujumbura, le 24 décembre 2020

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